Aujourd’hui, je vous emmène sur le Caminito del Rey près de Malaga en Espagne, le « Chemin du Roi ». Un endroit autrefois connu pour son extrême dangerosité, où l’on a même compté des morts. Aujourd’hui, le chemin a été sécurisé et rouvert au public, avec un succès fou depuis sa réhabilitation !
Comment aller sur le Caminito del Rey en Andalousie ? Faut-il un billet ? Peut-on y aller sans guide ? Dans cet article, je vous raconte pourquoi ce chemin déchaîne autant les passions tout en vous donnant un avis sur le Caminito del Rey et des informations pratiques pour y aller !
Conseils voyage
Le Caminito del Rey à Malaga
Pour ma part, j’ai choisi d’aller au Caminito del Rey depuis Séville. C’est là-bas que je séjournais et je tenais à découvrir ce chemin mythique, situé à 150 km de là. En réalité, il est bien plus facile d’aller au Caminito del Rey depuis Malaga, la ville se situant à 60 km de distance. Néanmoins, sur une journée, ça se fait sans problème car la découverte du chemin n’est pas très longue.
Après un trajet mêlant autoroute et routes bordées d’oliviers, de grands lacs font leur apparition dans le paysage. L’occasion de comprendre un peu mieux comment le Caminito del Rey à Malaga a vu le jour.

Un chemin né grâce à l’industrie
Jusqu’au milieu du 19e siècle, la zone est relativement sauvage. On vient y faire paître les animaux, on y chasse mais il n’y a pas d’activité humaine autre que celle-là. Peu à peu, l’Espagne est gagnée, comme ses voisins européens, par la Révolution industrielle.
On prend alors conscience qu’il faut construire à tout prix une ligne de chemin de fer entre deux grandes villes d’Andalousie, Malaga et Cordoue, seul moyen de desservir Malaga depuis l’intérieur de l’Andalousie. La construction débute alors, s’achevant en 1865. Un chantier ponctué par des percements de tunnels et des créations de viaducs dans une région escarpée. Sur les 192 km de voie ferrée, on dénombre pas moins de 17 tunnels, 8 viaducs et 18 ponts !
On aperçoit l’un de ces tunnels sur la droite de ma photo, prise depuis le Caminito del Rey.

Les trains fonctionnent encore au charbon mais avec les progrès de l’industrie, on comprend peu à peu qu’il faut chercher une source d’énergie alternative.
Un ingénieur, Rafael Benjumea, a alors l’idée de tirer profit d’une réalité géographique de la zone : il existe un dénivelé entre deux lacs… où l’eau descend par une gorge. En exploitant la force du courant, il serait peut-être possible de produire de l’énergie.
C’est ainsi que l’on conçoit une centrale hydroélectrique : en d’autres termes, elle a la capacité à utiliser l’eau des lacs pour produire de l’électricité. L’eau s’engouffre alors par 3 kilomètres de tunnels construits par l’homme puis est précipitée depuis une hauteur de 100 mètres vers la centrale.

Problème : dans cette région éloignée des grandes villes et relativement escarpée, il n’y a pas de route et peu de voitures. Nous sommes en 1906 quand les travaux s’achèvent, et la voiture n’est pas un bien de grande consommation ! On sollicite donc des gens pour construire un chemin à flanc de montagne, destiné à faciliter le passage des ouvriers assurant la maintenance du dispositif.
Et si je dis « des gens », ce n’est pas un hasard : il ne s’agissait pas d’ouvriers du bâtiment ordinaires qui n’auraient pas forcément su apprivoiser un terrain difficile… mais surtout de marins, recrutés pour leur maîtrise des cordages, de l’ascension des mâts… C’est dire si le chantier initial était périlleux !


Le chemin est constitué de rails en acier (le chemin de fer ayant visiblement inspiré le design !) surmontés d’une chappe de béton. Il prend le nom de « Camino de los Balconcillos de los Gaitanes ». Pendant une vingtaine d’années, on perfectionne le dispositif, avec la construction du réservoir d’El Chorro (1920) et celle du barrage de Gaitanejo (1927).
Au beau milieu de cette histoire, en 1921, le Roi d’Espagne en personne vient inaugurer le chemin. Il sera si impressionné qu’il accordera un titre de noblesse à l’ingénieur ayant pensé la construction… mais surtout, il laissera au chemin lui-même un nom : le « Caminito del Rey » (le petit chemin du Roi).
Le chemin le plus dangereux au monde
Mais alors, comment un chemin plébiscité par le Roi Alphonse XIII en personne a-t-il pu devenir l’un des chemins les plus dangereux au monde ?
Revenons au 20e siècle. Les années passent. Une route est construite dans la région d’Ardales et El Chorro où se situe l’installation hydro-électrique, les voitures se démocratisent et le Caminito del Rey perd donc de son utilité.
Peu à peu, la maintenance du chemin cesse et son état se dégrade : le béton qui couvrait les rails s’effrite, de grandes plaques se détachent et tombent 100 mètres plus bas dans la rivière. A de nombreux endroits, on ne voit plus que les bouts de rail, en équilibre précaire au-dessus du vide.
Le chemin devient un terrain de jeu pour les habitants de coin : ils viennent escalader (avec ou sans équipement) les parois de la gorge dans laquelle se trouve le Caminito del Rey en Andalousie, se baignent dans la rivière qui passe au fond de la gorge.

J’ai discuté avec un homme du coin qui m’a montré, sur les restes du chemin, comment il bravait le danger : « On se mettait face à la paroi », m’explique-t-il en désignant un bout de rail à l’allure fragile (ici à gauche de la photo), semblant pendre au-dessus de plusieurs dizaines de mètres de vide. « On mettait les pieds perpendiculairement au rail, les mains sur la paroi et on progressait en canard sur les restes du chemin. J’avais 20 ans, je me croyais invincible ».

Quand on voit la maigre ossature métallique, dangereusement rouillée, on comprend qu’il y ait eu des morts sur le Caminito del Rey. Après une succession d’accidents, plus ou moins graves, sur le chemin, 5 personnes y perdent la vie en 1999 et 2000. Les autorités prennent alors la décision de fermer l’accès à la zone en l’an 2000.
4 morts supplémentaires surviennent après la fermeture car les curieux continuent à braver l’interdit pour se frotter au frisson du Caminito del Rey. Le gouvernement décide alors que la fermeture ne suffit pas : il faut rénover le chemin, trop populaire pour être « simplement fermé ».
Si cela paraissait logique en termes de sécurité, la décision est restée difficile à vivre pour certains locaux, qui n’ont pas aimé que le gouvernement vienne réguler l’accès à une zone qu’ils s’étaient appropriée depuis des décennies. Aujourd’hui, ils ne peuvent plus nager librement dans la rivière, par exemple, et ça ne plaît pas à tout le monde. Certains ont l’impression d’être « punis » à cause d’une poignée de gens qui n’ont pas pris de précautions pour assurer leur sécurité.
Le Caminito del Rey sécurisé
On a donc engagé un vaste chantier de réaménagement de l’espace, avec la construction d’un nouveau chemin – bien sécurisé cette fois-ci – au-dessus du premier. Lorsque vous emprunterez le Caminito del Rey de Malaga aujourd’hui, vous verrez en plusieurs points du parcours les restes de l’ancien chemin sous le nouveau (cf photo ci-dessous). Ils ont été préservés, vestige historique mais aussi rappel de ce que l’on risquait à venir ici il y a encore quelques années, car l’état de délabrement du vieux chemin est extrême.
Il a fallu pas moins de 500 tonnes de matériaux pour bâtir ce Caminito del Rey sécurisé… mais heureusement, à notre époque, on a pu acheminer tout ça par hélicoptère !

Visiter le Caminito del Rey aujourd’hui
Le Caminito del Rey ne forme pas une boucle car, je le rappelle, il avait simplement vocation à relier deux points difficiles d’accès. Depuis 2015, on l’emprunte seulement dans un sens, sur un parcours linéaire du nord au sud.
Pour ma part, j’ai pris comme point de départ un restaurant local baptisé « El Mirador » à Ardales, proche de l’entrée nord. Son principal atout : sa vue magnifique sur le lac d’El Chorro. C’est un spot parfait pour boire un petit café le matin avant de commencer la balade… ou pour déjeuner après avoir emprunté le Caminito del Rey. Ou tout simplement pour aller aux toilettes si vous avez pris la route de bonne heure !

Beaucoup d’habitants du coin vont nager dans le lac, louent des pédalos, font du kayak ou du stand-up paddle sur place. Sans parler du camping sauvage, qui est interdit mais pratiqué par les gens du coin, d’après ce qu’on m’a raconté (ils partent avant le lever du soleil pour ne pas se faire repérer !).
La randonnée elle-même commence par un « vrai sentier en dur », qui serpente au milieu d’une végétation typiquement méditerrannéenne. Même avec le masque (les joies du voyage en temps de Covid-19 !), on sent les effluves des pins.
Après une marche courte, on arrive à l’entrée de la « zone contrôlée » par les autorités. Il y a ici des toilettes (si vous avez une petite envie, allez-y car il n’y a pas de WC sur le chemin lui-même) et des distributeurs de boissons (prévoyez un peu de monnaie au cas où).
A cet endroit, les employés du Caminito del Rey – porteurs d’un casque de couleur orange vif – nous remettent un casque de sécurité blanc avec une charlotte à placer dessous, précaution de sécurité en cas de chute de pierres. Si je peux vous donner un conseil, c’est de prendre le temps de bien ajuster la sangle pour que le casque ne risque pas de glisser de votre tête.
En effet, avec le vent fort qui souffle sur certaines parties du parcours (notamment à la fin), une touriste a perdu son casque… et il est fréquent que des gens perdent des objets (des smartphones notamment) dans la gorge !

Les employés du chemin diffusent quelques consignes de sécurité : ne pas fumer, ne pas jeter d’ordures, ne pas cueillir de plantes… Des classiques si vous avez un peu d’éducation et que vous avez l’habitude de randonner ;)
Puis vient le chemin lui-même, une succession de passerelles et d’escaliers, entrecoupés par des morceaux de sentier plus classiques.


Je croise de petites chèvres des montagnes (les bouquetins ibériques) qui me regardent d’un air mi-méfiant, mi-curieux…

Non loin, un arbre qui porte des sortes de cosses brunâtres. A l’époque où le chocolat coûtait très cher, les gens du coin récupéraient les sortes de « fèves » contenues dans les cosses et les broyaient puis les mélangeaient à la poudre de cacao afin d’en avoir plus. Ils s’en servaient aussi pour confectionner des gâteaux.

On croise aussi, en contrebas du chemin, quelques bâtisses en ruines. A une époque, les chasseurs et les bergers appréciaient beaucoup cet espace naturel.

Sur une partie du chemin, nous longeons l’un des canaux qui, autrefois, apportaient de l’eau vers la centrale. Aujourd’hui, elle est d’une grande pureté et les poissons nagent dedans en abondance ! Sur une autre portion du trajet, nous marchons nous-mêmes en tant que visiteurs dans l’un de ces canaux (asséché).
Le chemin serpente à travers des espaces plus ou moins vastes. Un point commun entre eux : la couleur de l’eau, d’un turquoise qui contraste avec le vert des pins et me rappelle certains paysages du sud de la France, en particulier les gorges du Verdon et le lac de Sainte-Croix. Mais si je dois être franche avec vous, les gorges qu’emprunte le Caminito del Rey sont moins jolies.

On emprunte en début de parcours un canyon baptisé le « canyon aux pigeons » : de nombreux oiseaux s’y réfugient sur les parois, dans des positions parfois périlleuses, pour échapper aux bêtes qui les chassent et notamment les renards. Il y a dans le coin pas mal de vautours et de faucons et si vous avez l’oeil (et un peu de chance), vous en verrez tournoyer au-dessus de la gorge.
Pendant une bonne partie du parcours, vous allez aussi apercevoir une voie ferrée, la fameuse voie ferrée Malaga-Cordoue construite au milieu du 19e siècle. A la fin du parcours, vous la verrez passer au-dessus d’un viaduc surplombant un vide magistral !


Le parcours s’achève par la traversée d’un pont métallique qui enjambe une centaine de mètres de vide. A la grande époque de la centrale, c’est ce vide qui était exploité pour précipiter l’eau et créer de l’énergie électrique.

C’est là que le vent souffle le plus fort.
On parcourt ensuite une bonne série d’escaliers pour rejoindre, à pied, un hôtel-restaurant avec piscine, la Garganta.
Revenir au point de départ
Il existe des navettes officielles du Caminito del Rey qui effectuent une rotation entre les différents points du parcours (le restaurant El Mirador, La Garganta, etc).
Les cars partent toutes les demi-heures et on ne peut pas acheter son billet à bord, il y a un guichet spécifique pour la vente des tickets. Il faut donc anticiper un peu si vous avez une contrainte horaire, car les cars se remplissent très vite et quand c’est plein, c’est plein, il faut attendre le bus suivant !
Le billet coûte moins de 2€.
Visiter le Caminito del Rey sans guide ou avec guide ?
Vous pouvez tout à fait visiter le Caminito del Rey en Espagne sans guide ! Le parcours officiel est placé sous la surveillance des employés du chemin mais vous n’avez aucune obligation d’avoir un guide attitré.
Le Caminito del Rey sans guide
Dans ce cas, vous pouvez venir par vos propres moyens :
- En voiture, il y a des parkings des deux côtés : au niveau de l’accès nord (côté Ardales, El Mirador) et au niveau de l’accès sud (côté El Chorro, la Garganta).
- En train, l’accès est possible via la gare d’El Chorro qui se situe littéralement face à l’hôtel-restaurant La Garganta. Il y a des trains Séville-Malaga qui s’arrêtent à El Chorro, comptez 40 minutes de trajet entre Malaga et El Chorro… mais souvent autour de 2h50 de Séville à El Chorro (dans ce sens-là, mieux vaut avoir une voiture !). Regardez sur le site de Renfe pour voir les horaires et réserver.
Le chemin s’emprunte du nord au sud. Par conséquent, si vous arrivez par le train, il faudra prévoir le temps nécessaire pour attraper une navette qui vous emmènera au point de départ côté nord. Une petite gymnastique logistique mais fort heureusement, le site officiel du Caminito del Rey vous donne plein de conseils sur l’itinéraire et les temps à prévoir en fonction de votre moyen de déplacement.
Si vous venez au Caminito del Rey sans guide, vous pouvez réserver un billet « seul » en amont ici. L’accès au chemin est interdit aux enfants de moins de 8 ans (un contrôle d’âge est réalisé), vous pouvez consulter le prix des billets à jour ici ainsi que le prix de la navette (dans la partie « shuttle bus »).
Si vous souhaitez une formule « intermédiaire », à savoir venir par vos propres moyens et bénéficier des anecdotes d’un guide sur le parcours lui-même, c’est possible, l’agence All In Malaga propose cette formule. Vous pouvez également regarder les prix et horaires de cette visite guidée par l’agence Andalucia Travel Experience.

Le Caminito del Rey avec un guide
Le Caminito del Rey est un lieu d’intérêt très populaire dans la région, vous trouverez donc sans difficulté des excursions avec guide pour y aller.
Depuis Malaga, vous pouvez notamment regarder cette excursion proposée par Transfers and Experiences en français.
Si vous venez de Malaga, Torremolinos ou Marbella, vous pouvez regarder cette excursion par Julia Travel (disponible en anglais, allemand et espagnol).
Si vous venez de Malaga ou d’une ville de la Costa del Sol, regardez aussi cette excursion de Rios Travel avec de nombreux points de rendez-vous possibles sur la côte.
Depuis Séville, il existe cette excursion par Naturanda Turismo Ambiental mais gardez en tête que c’est plus loin à faire sur une journée donc ça représentera un coût non négligeable.
Mon avis sur le Caminito del Rey
En ayant vu de nombreuses photos du Caminito del Rey, entendu des légendes sur les morts associés à ce chemin, regardé des reportages lorsque le chemin avait rouvert ses portes en 2015, je dois avouer que je m’attendais à quelque chose de plus « spectaculaire ». Un chemin plus long, plus sportif…
Le parcours fait environ 8 kilomètres de long, ça reste une petite randonnée et si vous avez l’habitude de marcher, ce n’est clairement pas un parcours difficile. Oui, il y a des escaliers, mais ils sont entrecoupés de nombreuses zones où le chemin est plat, large (on peut s’y croiser), sans aucune difficulté technique.

Pour clarifier mon ressenti, il faut préciser que je n’ai pas du tout le vertige et que j’ai l’habitude de marcher. J’ai croisé un couple de Français lors de ma balade : Mademoiselle avait été traînée – contre son gré – par Monsieur car elle avait un peu le vertige. Autant vous dire qu’elle n’a pas eu le même ressenti. Ils étaient venus sans eau (pas la meilleure des idées quand on marche 8 kilomètres sous 40°C, ne pas oublier que les températures en Andalousie peuvent VRAIMENT grimper en été) et ont trouvé la balade épuisante.
Je pense donc que votre avis dépendra beaucoup de ce que vous avez l’habitude de faire, à la fois en termes de randonnée et en termes de paysage. Si vous avez l’habitude de randonner dans des paysages escarpés, vous risquez de trouver l’expérience officielle décevante (même si le paysage reste joli, attention, je ne dis pas que c’est moche, loin de là !). En revanche, si vous n’êtes pas un adepte de la rando, ça peut faire une belle visite hors des sentiers battus.
Si je vous parle « d’expérience officielle », c’est parce qu’il y a dans le coin BEAUCOUP d’autres sentiers de randonnée et plus d’un millier de voies d’escalade. Vous pouvez trouver beaucoup d’idées de randos à faire sur ce site.
D’autres activités à pratiquer autour du Caminito del Rey
Si vous avez l’occasion de passer plus de temps dans le coin, vous pouvez compléter votre visite du Caminito del Rey par la découverte des ruines de Bobastro, une église rupestre du 10e siècle.
Ou encore visiter la grotte d’Ardales (Cueva de Ardales), une grotte préhistorique très bien préservée, avec de nombreuses peintures rupestres qui auraient plus de 66000 ans d’âge. Vous pouvez retrouver les horaires d’ouverture, les tarifs et les modalités de visite ici.
Dans un genre très différent, citons aussi dans le coin les thermes de Carratraca, des thermes romains avec des eaux riches en minéraux bienfaisants.
Et évidemment, vous pouvez profiter des lacs pour la baignade, les balades, le canoé et le stand-up paddle (pas mal de points de location sont disponibles autour des lacs), l’équitation (par exemple via Horse Riding El Chorro, centre équestre de très bonne réputation) ou encore le parapente pour une découverte inédite des lieux en tandem avec un parapentiste expérimenté (via Airborn Adventures).
Et si rien de tout cela ne vous tente, reste l’option d’aller manger en profitant de la vue ! Je suis retournée déjeuner au restaurant El Mirador, dont on m’avait vanté la qualité des fruits… en misant donc sur un plat faisant la part belle aux fruits. Sans fausse note !

J’espère en tout cas vous avoir donné un petit avant-goût de cette sortie originale à faire dans la région ! Le Caminito del Rey de Malaga n’a pas fini d’attirer les curieux !
Hello ! Je suis en congé maternité jusqu'à l'été 2023. Pendant cette période, les commentaires sont fermés.
Bravo et merci pour ce « reportage » bien clair, détaillé, amusant et très intéressant. Même si l’adrénaline semble ne pas être au rendez-vous, je pense y aller avec ma petite fille (12 ans) adepte de marche et d’escalade. Continue comme ça ! Re bravo et re merci ! Philippe (Bruxelles)
Merci Philippe, ça reste un très beau paysage même sans adrénaline et les abords du chemin sont tout aussi jolis, si elle aime marcher ça lui plaira ! Car au-delà du Caminito del Rey lui-même, il y a de beaux lacs et de beaux sentiers !
Bonjour
J’ai vu que les chiens n’étaient pas autorisés mais si il est dans un sac à dos ? ( sac à dos prévu pour un animal)
Hello, malheureusement je doute que ce soit autorisé, ils n’autorisent même pas les chiens-guides pour les personnes aveugles (qui ont besoin d’un accompagnant « humain » du coup). Au cas où, voici le contact du service client pour demander confirmation : info@caminitodelrey.info
bonjour, les chiens sont ils acceptés au caminito del rey? merci de ta réponse.
Bonjour Cécile, compte tenu de la nature du parcours, les chiens ne sont pas autorisés.
Merci Marlène pour ta réponse.
J’ai cru comprendre que le gouvernement espagnol refusait les touristes étrangers (info ou intox ?) Sinon, je souhaiterais te demander, combien de temps avant tu as pris ton billet d’avion ? Je pense les prendre courant mars .
Hello Anne, il faut vraiment suivre les infos au jour le jour en ce moment, de préférence sur des sites officiels (ici le lien du ministère de la santé espagnol) car les restrictions évoluent, comme chez nous.
Les frontières ne sont pas fermées à l’heure où j’écris, mais les voyages touristiques sont fortement déconseillés et les déplacements entre certaines communautés autonomes interdits quand le motif est touristique (c’est notamment le cas en Andalousie, Catalogne, Galice, etc). Il faut un test PCR négatif mais il n’y a pas de quarantaine à l’heure actuelle. Mais ça peut changer demain, la semaine prochaine, le mois prochain donc le plus sage est de bien surveiller les infos :)
J’avais pris mon billet 3 mois avant mais tout était échangeable ou remboursable sans frais.
Bravo pour ton article qui me confirme qu’il faut le faire. Je devais y aller en mars dernier, mais un virus en a décidé autrement. Je vais essayer d’y aller en septembre prochain et coupler avec l’Ahlhambra (suis-je trop optimiste ? )
Je croise les doigts, j’ai pu y partir entre les deux confinements et tout était très sécurisé (donc sécurisant) côté protocole sanitaire : prise de température systématique à l’entrée des monuments, population très respectueuse du port du masque, etc. Donc en soit, si les frontières sont ouvertes et que la situation épidémique est à un seuil « raisonnable », il y a des raisons d’être optimiste, d’autant que si c’est comme l’an dernier ça devrait se calmer en été… avec en plus la perspective du vaccin ! Optimisme à fond ;)