Aujourd’hui, je vous emmène visiter la Conciergerie à Paris, un monument qui a connu une histoire mouvementée, ayant été une prison de premier plan durant la Révolution française.
Sous la Terreur, la Conciergerie était « l’antichambre de la mort » : c’est là que l’on jugeait les prisonniers, que l’on condamnait à mort beaucoup d’entre eux et que les charrettes les attendaient dans la rue qui est aujourd’hui le Boulevard du Palais pour les emmener à la guillotine.
Dans cet article, je vais vous raconter cette histoire mais aussi vous donner plein de conseils pour votre visite : horaires d’ouverture, billets, visites guidées, de quoi découvrir le musée dans les meilleures conditions possibles !
La naissance du Palais de la Cité, lieu de pouvoir à Paris
La visite de la Conciergerie à Paris débute sur le quai de l’Horloge, au bord de la Seine, face à un édifice majestueux, le Palais de la Cité, construit sur l’île de la Cité. Comment ce bâtiment s’est-il retrouvé au milieu d’une toute petite île au milieu de la Seine plutôt que sur un vaste terrain au cœur de Paris ? Pour le comprendre, il faut remonter le temps…

L‘île de la Cité a toujours eu une place particulière dans la vie de Paris, depuis l’époque où Paris s’appelait Lutèce : les Gaulois s’y étaient installés car elle permettait de profiter des ressources de la Seine (pêche, navigation, etc.). L’île attirait aussi les commerçants et a continué à le faire pendant de nombreux siècles.
Mais au-delà de son accès fluvial, l’île de la Cité avait un autre atout : au moment des invasions barbares, elle est apparue comme un refuge pour beaucoup d’habitants, qui fuyaient la ville pour échapper à l’ennemi. Entre 308 et 336, on a donc construit tout autour de l’île un mur défensif. On a aussi créé à cette occasion une grande citadelle et une basilique (à l’emplacement de l’actuel Marché aux Fleurs), qui n’a été pleinement redécouverte qu’en 1986 !
C’est là que s’est installé le siège du gouvernement romain puis, plus tard, que le roi mérovingien Clovis s’est établi durant les dernières années de sa vie. Si vos vieux souvenirs d’école sont loin, retenez que Clovis a été le premier roi des Francs, l’homme qui a uni sous sa gouvernance plein de peuples isolés ayant chacun leur propre chef.
C’était une époque bien différente de la nôtre et Paris n’était pas une vraie « capitale » au sens où on l’entend aujourd’hui. Les rois avaient souvent une cour itinérante et ne faisaient étape que ponctuellement dans la Citadelle de l’île de la Cité.
A sa mort en 511, Clovis s’est fait enterrer à Paris et cette décision symbolique a fait de la ville une sorte de « point de ralliement » au sein du royaume, indépendamment des divisions qui existaient. Clovis s’était par ailleurs converti au christianisme, marquant le début d’un lien fort entre pouvoir et religion catholique, qui a abouti à la construction de nombreux édifices religieux sur l’île de la Cité.
Au 10e siècle, Hugues Capet a commencé à établir un vrai siège de pouvoir sur l’île de la Cité, avec des bâtiments administratifs, des institutions judiciaires et, à l’initiative de son fils, un véritable palais ayant vocation à servir de résidence royale, construit à l’emplacement de la Citadelle.
Au 12e siècle, on a installé sur l’actuel Pont-au-Change qui permet de rejoindre la Conciergerie de Paris tous les changeurs de monnaie, qui louaient des boutiques sur le pont, contribuant eux aussi à faire de ce quartier un centre administratif de premier plan.
C’est aussi à cette période que l’on a créé un rôle de « concierge », qui était responsable de la justice courante dans le quartier du Palais.

Le Palais de la Cité, siège de la justice
Le bâtiment s’est par la suite embelli et étendu, avec la construction de la Sainte-Chapelle (remplaçant une précédente chapelle Saint-Nicolas) et de nombreuses salles supplémentaires. Son cadre dépassait donc assez largement celui du musée de la Conciergerie de Paris que l’on visite aujourd’hui, qui n’est qu’une partie de l’édifice initial.
Mais alors, comment les Rois sont-ils passés de l’île de la Cité au Louvre, à Versailles, à tous ces monuments qui ont marqué l’imaginaire collectif ? Un épisode y a contribué, au 14e siècle, date à laquelle le père de Charles V a signé un traité avec l’Angleterre cédant une large partie du territoire français aux Anglais.
Vous vous doutez bien que la pilule a eu du mal à passer… et la foule a envahi le Palais de la Cité en signe de protestation. Marqué par l’événement, Charles V décidera plus tard de quitter cet endroit pour le Louvre, qui deviendra alors la résidence des Rois.
Le Palais de la Cité s’est recentré sur son rôle initial : celui de centre administratif. On y trouve le Parlement (à l’étage), une prison (au rez-de-chaussée), la Chambre des Comptes, la Cour des Monnaies, etc. Au cours du 18e siècle, la dimension judiciaire prend une place de plus en plus importante car on installe dans les locaux le Tribunal criminel de Paris, le département de la Police puis le Tribunal révolutionnaire…

Aujourd’hui, l’extérieur du bâtiment garde encore la trace de cette longue histoire : on peut ainsi admirer la tour César (baptisée ainsi en référence aux constructions romaines qui se trouvaient ici à une époque) et la tour d’Argent (qui abritait autrefois le trésor royal)… mais aussi cette horloge magnifique, installée sur… la tour de l’Horloge (original, non ?).
Cette tour servait de guet pour protéger le Palais de la Cité et on y a installé la première horloge publique de Paris en 1418. Elle comporte les allégories de la Loi et de la Justice :

Pour poursuivre le récit, nous allons visiter la Conciergerie de Paris telle qu’elle est présentée aujourd’hui : un musée qui fait la part belle aux épisodes les plus sombres de l’édifice, quand il a servi de prison dans le contexte de la Révolution française.
Visite de la Conciergerie à Paris
La visite de la Conciergerie commence par une grande pièce voûtée qui accueille de très belles expositions temporaires : la salle des gens d’armes. Construite au tout début du 14ème siècle, elle servait de réfectoire aux employés du Roi, plus de 2000 personnes travaillant à son service. Juste au-dessus se trouvait la Grand-Salle du Palais de la Cité, une pièce gothique majestueuse avec 8.5 mètres de hauteur sous plafond et une superficie de 1760 m² où le Roi organisait des réceptions et où se tenaient les séances solennelles du Parlement.
Je ne peux m’empêcher de penser à tous ceux qui y sont passés autrefois. A ces gens qui déjeunaient ici, au fracas des plats et des conversations, à ces grandes cheminées où rôtissaient peut-être de délicieux festins…

Ensuite, on accède à la salle des gardes, qui servait d’antichambre au rez-de-chaussée de la Grand-Salle, pour en surveiller les accès. Lorsque les Rois ont délaissé le Palais de la Cité, on a converti une partie de l’espace en prison, en construisant des geôles.
A la Révolution française, cette pièce a été totalement convertie en prison pour hommes, avec des cachots sommaires, sur un puis deux niveaux. Au premier étage, siégeait le Tribunal révolutionnaire.

On emprunte ensuite la « rue de Paris », une longue pièce qui doit son nom à « Monsieur de Paris », surnom du bourreau du Tribunal révolutionnaire qui passait par cet endroit pour aller voir les prisonniers. On avait installé dans cette zone de multiples petites cellules de prison.

Au départ, la Conciergerie à Paris n’était qu’une simple annexe de la prison du Grand Châtelet, réputée pour emprisonner les plus grands criminels de Paris. Mais à partir du moment où le Tribunal révolutionnaire s’est établi dans l’ancienne salle du Parlement, la Conciergerie est devenue une prison de premier plan, où l’on transférait tous ceux qui devaient comparaître devant le Tribunal révolutionnaire.
Selon votre fortune, vous pouviez bénéficier de conditions de vie plus ou moins rudes car à l’époque, il fallait payer son séjour en prison.
Les prisonniers les moins riches, qui n’avaient justement pas les moyens de payer grand-chose, écopaient d’une cellule rudimentaire avec de la paille au sol (on appelait donc leur quartier « les pailleux », cette partie de la prison se trouvait au rez-de-chaussée). Ils y étaient entassés les uns sur les autres dans une atmosphère pestilentielle, dormant à même le sol…
En payant plus cher, on obtenait une « chambre à la pistole », avec un lit. Un peu plus confortable, plus petite, elle permettait d’obtenir un environnement moins bruyant et moins malodorant que dans le quartier des pailleux.
Enfin, des cellules individuelles étaient réservées aux prisonniers très fortunés et/ou célèbres mais il n’y a aucune preuve qu’il y en ait eu beaucoup à la Conciergerie elle-même. En effet, la plupart des prisonniers qui y étaient incarcérés étaient condamnés à mort par la suite et ne restaient donc pas longtemps en prison. Ces cellules individuelles comportaient de la lumière et de quoi écrire.

On découvre ensuite plusieurs salles qui vous présentent le passé du lieu et ses prisonniers célèbres, dont Robespierre : il n’y a fait qu’un bref séjour, enfermé dans un cachot le jour de son procès puis emmené directement à la guillotine après sa condamnation à mort.
Parmi les objets exposés, un couperet de guillotine, d’anciennes clés de la prison ou encore une échelle provenant de la maison du menuisier chez qui logeait Robespierre avant sa mort.
Souvent, dans ce type de monument, on retient le nom des prisonniers les plus célèbres… mais il ne faut pas oublier que plus de 2700 personnes ont été jugées par le Tribunal révolutionnaire.
Aujourd’hui, on circule facilement dans le musée mais il faut imaginer la Conciergerie à Paris comme un lieu offrant de terribles conditions de détention. Des centaines de personnes attendaient dans les cellules, dans des conditions d’hygiène dramatiques…

On trouvait de nombreuses salles dédiées au fonctionnement de la prison et du tribunal : bureau du concierge, greffe, parloir, infirmerie…
Lors de la visite, on pénètre dans la Chapelle des Girondins, ancien oratoire royal datant du Moyen-Age où 21 députés du parti des Girondins ont attendu leur exécution durant toute une nuit.


La chapelle s’ouvre sur la cour des Femmes. Les femmes possédaient leurs quartiers à part et, comme les hommes, avaient accès à différents types de cellules selon leurs revenus. Elles avaient le droit de se promener dans cette cour et de laver leur linge dans une fontaine que l’on voit encore aujourd’hui.
Dans un coin de cette cour, on voit une sorte de zone triangulaire : les prisonniers condamnés à mort avaient le droit de s’y rendre, par 12, pour dire au revoir à leur famille avant le départ vers la guillotine (les charrettes emmenant les condamnés comportant 12 places).
La prison possédait d’ailleurs une pièce de préparation à la guillotine : les condamnés devaient s’y délester de tous leurs effets personnels, qui servaient souvent de « pourboire » pour le bourreau. Ce dernier récupérait les objets de valeur pour gonfler son maigre salaire. On attachait les mains du condamné dans le dos, on veillait à ce que son col et ses cheveux laissent la nuque bien dégagée, en coupant les vêtements et la chevelure si nécessaire.
Une fois prêts, on emmenait les condamnés vers les charrettes. La guillotine n’était pas installée dans la prison elle-même car à l’époque, il s’agissait d’un « spectacle » public. On avait donc choisi des places de Paris pour installer l’engin : d’abord la Place de Grève (où se trouve aujourd’hui l’Hôtel de Ville), puis celle du Carrousel (au Louvre) et enfin celle de la Révolution (actuelle place de la Concorde) où ont été guillotinés les prisonniers les plus célèbres (Louis XVI, Marie-Antoinette, les Girondins, Charlotte Corday, Danton, Robespierre, Lavoisier…), pour ne citer que quelques exemples.
Par conséquent, les prisonniers devaient parcourir un trajet dans Paris, souvent allongé par la foule se pressant sur le passage du cortège (les personnes habitant sur le trajet du cortège allaient même jusqu’à louer leur fenêtre, c’est dire si c’était un « spectacle »). Souvent, ça prenait entre 45 minutes de 1h30 d’aller de la Conciergerie de Paris à la place de la Révolution. Faire le même trajet à pied aujourd’hui ne vous prendrait que 15 minutes !

La visite de la Conciergerie de Paris permet de découvrir, à la fin, une reconstitution de la cellule de Marie-Antoinette, qui a connu deux mois et demi de captivité avant d’être exécutée pour haute trahison… Elle a d’ailleurs connu deux cellules successives, ayant été transférée de la première après une tentative d’évasion.

Avis sur la Conciergerie de Paris
La Conciergerie reste le témoin d’une époque bien sombre de l’histoire de France. Pour partager mon avis sur le musée, je lui ai longtemps trouvé un côté assez « décousu » et un peu fade. On passait de pièce en pièce avec un parcours assez court (1h-1h30 de visite) sans forcément se sentir immergé dans l’histoire.
Heureusement, la Conciergerie a su évoluer dans le bon sens. Aujourd’hui, on remet aux visiteurs à l’entrée un Histopad (inclus gratuitement dans le prix du billet) : c’est un iPad mini, donc une tablette tactile, qui permet de vivre une expérience en réalité augmentée et fait office de guide. Dans chaque salle, vous pouvez scanner un petit symbole et découvrir une reconstitution en 3D de la pièce telle qu’elle était, soit au 14e siècle, soit au cœur de la Révolution française.
Une visite guidée sous forme d’expérience immersive qui a donné, je trouve, beaucoup de qualité et d’unité à la visite. Par ailleurs, cette modernisation du parcours a aussi permis de proposer une expérience ludique, à travers une chasse au trésor : il faut retrouver des pièces cachées dans la Conciergerie, un bon moyen de divertir les enfants si vous faites la visite en famille.
Comme tout bâtiment ancien, la Conciergerie doit composer avec son architecture qui n’avait pas été pensée à l’origine pour recevoir les touristes ;) Pas toujours facile de créer un parcours cohérent, chronologique, tout en respectant le rôle d’origine des différentes salles. Néanmoins, grâce à l’apport de la technologie, on peut profiter d’une expérience de visite qui s’est beaucoup améliorée !
Visiter la Conciergerie à Paris : informations pratiques
La Conciergerie est accessible depuis le 2, boulevard du Palais dans le 1er arrondissement de Paris : la station de métro la plus proche est Cité (ligne 4) mais vous pouvez également y accéder en quelques minutes à pied depuis Châtelet ou depuis Saint-Michel – Notre-Dame (RER B et RER C).
Billets pour la Conciergerie et horaires d’ouverture
Le monument est ouvert toute l’année sauf le 1er mai et le 25 décembre, de 9h30 à 18h. Si vous voulez profiter de l’Histopad (la tablette tactile interactive), il faudra arriver avant 16h30. Par ailleurs, l’accès ferme 45 minutes avant la fermeture officielle.
Il faut savoir que la Conciergerie, encore aujourd’hui, se situe à côté de certaines instances judiciaires importantes (cour d’appel de Paris, cour de cassation, cour d’assises spéciale). Même si le reste des activités judiciaires (Tribunal judiciaire de Paris) a été déplacé dans un tout nouveau Palais de Justice situé Porte de Clichy, il reste une partie qui se déroule à proximité immédiate de la Conciergerie.
Par conséquent, du lundi au vendredi, quand ces instances sont en fonctionnement, il peut y avoir un périmètre de sécurité dans le quartier. Dans ce cas, l’accès se fera généralement par la place Lépine (où se tient le marché aux fleurs), avec un contrôle de police où vous devrez présenter vos billets d’accès au monument.
Pour plus de simplicité, vous pouvez réserver à l’avance un billet combiné comprenant la visite de la Conciergerie et l’accès à la splendide Sainte-Chapelle. Il vous donne accès à l’Histopad pour une visite interactive de la Conciergerie. La réservation évite de faire la queue !
Vous pouvez néanmoins acheter un billet le jour même, soit à la Conciergerie elle-même quand il n’y a pas de périmètre de sécurité, soit sur une billetterie déportée située Place du Châtelet quand le périmètre de sécurité autour du tribunal est actif. Le paiement doit être effectué par carte bancaire.
Notez que la Conciergerie et l’île de la Cité font partie des lieux que vous pouvez admirer en réservant une croisière sur la Seine. Le bateau passe juste à côté.

Notez que l’entrée est gratuite pour les moins de 18 ans, les étudiants de 18-25 ans ressortissants de l’UE, les personnes handicapées et leur accompagnateur ainsi que les demandeurs d’emploi munis d’un justificatif de moins de 6 mois.
Si vous êtes en situation de handicap, vous pouvez retrouver plus de renseignements sur le site handicap des Monuments nationaux.
Bagages et objets interdits
Comme dans tous les monuments aujourd’hui, il est interdit de venir avec de gros bagages ou des objets pouvant être dangereux (type ciseaux, couteaux, etc).
Mais il est aussi interdit de venir avec un casque de moto, une trottinette, un skate ou encore des aérosols et bouteilles en verre.
Par ailleurs, si vous faites la visite en famille avec des enfants en bas âge, sachez que les grosses poussettes sont aussi interdites. Il faudra que la poussette soit suffisamment petite et pliable pour entrer dans la machine de détection aux rayons X, comme à l’aéroport donc.
Je vous conseille en tout cas d’aller découvrir ce lieu, qui change des musées parisiens habituels !
Hello ! Je suis en congé maternité jusqu'à l'été 2023. Pendant cette période, les commentaires sont fermés.
Une grande découverte ! Qui vaut autant pour les lieux que son histoire. L’atmosphère dû au bâtiment joue sur notre imaginaire. Lorsque j’étais au niveau des cellules résonnait dans mon esprit la bande-son de Danton avec Depardieu. Glaçant et passionnant.
A chaque virée à Paris le quai est notre point de chute. D’ailleurs l’horloge vient d’être rénovée ? Passant devant y’a six mois elle m’a apparue plus éclatante que jamais.
Hello, je ne sais pas quand tu l’avais vue pour la dernière fois mais il me semble qu’elle a été rénovée en 2012, en même temps que la façade de la Conciergerie. J’aime beaucoup l’ambiance qui règne là-bas en soirée… Il y a quelque chose de terrible quand on se projette dans la réalité de ce qu’était ce lieu… et quelque chose d’extraordinaire en même temps de pouvoir visiter des bâtiments qui existent depuis si longtemps et où tant de choses se sont passées.
bel article intéressant et bien écrit (comme toujours) l’essentiel y est me semble t-il avec les points forts qui ont marqués ces lieux….la petite histoire faisant la Grande et vice et versa…Superbes photos! Découvrir le passé, les lieux et monuments chargés d’histoire de sa ville (et ce n’est pas ce qui manque sur Paris et pour cause) permet de faire un saut dans ces lieux de mémoire, d’en sentir l’âme, de se les approprier pour mieux prendre la mesure et la richesse de l’endroit au nous vivons. Provinciale il m’arrive de monter à Paris je ne manquerai pas d’y faire une visite merci pour cette belle découverte
Merci Marge, au-delà de la Conciergerie elle-même c’est un quartier de Paris très agréable : il y a Notre-Dame de Paris, le Marché aux Fleurs, la Sainte-Chapelle, ça fait beaucoup de lieux chargés d’histoire à visiter !
Bonjour,
Tes photos sont vraiment superbes, et merci beaucoup pour cet article hyper compliqué et passionnant !
J’ignorais totalement l’existence de ce lieu, et encore moins qu’on pouvait le visiter. Grâce à ton article, je pense que je vais y aller très vite, ça a l’air d’être un lieu vraiment étonnant et passionnant à découvrir. Merci encore. :-)
Merci ! Tu peux aussi en profiter pour visiter la Sainte-Chapelle qui est à 2 minutes à pied, c’est vraiment superbe !