Itinéraire à Conflans Sainte Honorine, capitale de la batellerie


Aujourd’hui, direction Conflans Sainte Honorine pour un tourisme un peu différent : la découverte d’une petite ville de banlieue parisienne, dans les Yvelines. Située à 20 km de Paris, Conflans Sainte Honorine est surnommée la « capitale de la batellerie » mais reste à l’écart des sentiers touristiques habituels.

Cela en fait une idée de balade originale pour changer des destinations les plus connues ! Mais que voir à Conflans Sainte Honorine ? Je vous propose un itinéraire à travers les principaux points d’intérêt de la ville, avec une extension vers la commune voisine d’Andrésy !

Comment aller à Conflans Sainte Honorine ?

La ville de Conflans Sainte Honorine marque la confluence entre l’Oise et la Seine, elle donne donc aussi bien sur la rivière que sur le fleuve. Tout ceci au nord-ouest de Paris, non loin de la forêt domaniale de Saint-Germain en Laye.

Conflans est bien desservie par les transports. On peut y aller au départ de Paris en prenant le Transilien ligne J à Saint-Lazare et en descendant à la station Conflans-Sainte-Honorine (trajet gratuit pour les titulaires d’un pass Navigo dézoné).

Vue de Conflans Sainte Honorine dans les Yvelines
Vue de Conflans Sainte Honorine dans les Yvelines

Non loin des bords de l’Oise, on trouve aussi la gare de Conflans Fin d’Oise, desservie par les Transiliens (lignes L et J) et par le RER A (branche en direction de Cergy). Une première particularité locale se cache dans cette station car Conflans Fin d’Oise est en réalité née d’une histoire de jalousie entre quartiers à la fin du 19e siècle :)

A l’époque, Conflans venait d’inaugurer sa gare de Conflans-Sainte-Honorine, proche du centre-ville. Les habitants du quartier de Fin-d’Oise, qui étaient un peu loin de la gare, ont alors créé une pétition pour que la ligne s’arrête aussi dans leur quartier. Ils ont obtenu une toute petite subvention de la mairie et ont eux-mêmes récolté les fonds pour financer la création de la station supplémentaire, l’actuelle gare haute de Conflans Fin d’Oise.

La gare basse, elle, remplace depuis 1985 une gare détruite par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Les deux gares sont reliées par une passerelle, « Conflans Fin d’Oise » ne formant au final qu’un seul ensemble.

Par les transports en commun, comptez un peu moins de 40 minutes de trajet entre Saint-Lazare et Conflans Fin d’Oise, 30 minutes si vous descendez à Conflans Sainte-Honorine.

Conflans est aujourd’hui une ville de 36000 habitants, elle reste donc à taille humaine.

Les quais de Seine à Conflans Sainte Honorine

Commençons notre balade par les quais de Seine, comment faire autrement dans la capitale de la batellerie ?

Je vous conseille pour cet itinéraire à Conflans Sainte Honorine de descendre à la station Conflans Fin d’Oise, depuis laquelle on peut accéder aux berges de la Seine en moins de 2 minutes en prenant à droite à la sortie de la gare.

Conflans Sainte Honorine a toujours été tournée vers l’eau, fruit de sa situation unique entre l’Oise et la Seine. A une époque, c’est même par là que les bateaux allant de Paris à Londres passaient ! On y trouve un port industriel, un port fluvial, un port « logement »… et une balade sur les bords de Seine est l’occasion de les découvrir les uns après les autres.

Port de transport fluvial
Port de transport fluvial

On commence avec le quai Eugène-Le Corre et le quai de la République (promenade François-Mitterrand). C’est là que l’on trouve le port de transport fluvial de Conflans-Sainte-Honorine, réservé aux transports de commerce. Les deux rives du fleuve (puisqu’on est ici côté Seine !) peuvent d’ailleurs accueillir des bateaux.

Sur la gauche, vous allez apercevoir l’ancien bâtiment de la Société de remorquage des batelleries réunies (au 14 quai Eugène-Le Corre). Elle avait été créé par un batelier pour permettre aux mariniers de se cotiser afin d’acheter en commun des remorqueurs. Les remorqueurs possédaient une machine à vapeur et permettaient de tracter les bateaux avant qu’ils soient tous équipés d’un moteur.

Ces remorqueurs étaient de couleur bleue, si bien que le bâtiment de Conflans était surnommé « l’atelier des Bleus ».

A partir des années 1930, la présence d’un moteur s’est généralisée sur la plupart des bateaux, qui n’avaient donc plus besoin de remorqueurs pour assurer leur propulsion. La Société de remorquage des batelleries réunies s’est alors reconvertie dans l’installation et la réparation des moteurs. Le bâtiment a depuis été transformé en lieu d’habitation.

Bâtiment de la Société de remorquage des batelleries réunies
Bâtiment de la Société de remorquage des batelleries réunies

Mais qui est Sainte Honorine ?

En continuant à longer les quais, vous allez croiser un pont (Pont de Conflans), sur lequel passe la nationale 184. Le pont est doublé sur le côté par une passerelle piétonne, la passerelle Saint-Nicolas.

Elle permet de rejoindre le port de plaisance de Conflans, situé sur l’autre rive… mais je ne vous conseille pas de faire la balade car elle représente à elle seule 5 km aller-retour, la visite de Conflans Sainte Honorine me semble plus intéressante à effectuer ! Mais qui est donc Sainte Honorine ?

Sainte Honorine aurait vécu autour du 3e siècle de notre ère. Elle aurait été martyrisée puis jetée dans la Seine. Son corps a dérivé jusqu’au Havre, où elle a été inhumée. Au 9e siècle, la situation politique n’étant pas particulièrement stable dans la région, les religieux ont décidé de mettre ses reliques à l’abri en les transportant à Conflans Sainte Honorine… et elles y sont restées, faisant de la ville un lieu de pèlerinage.

A une époque, Conflans a même eu droit à un jour férié le 27 février, jour de la Sainte Honorine !

Statue de Sainte Honorine à l'église Saint Maclou de Conflans
Statue de Sainte Honorine à l’église Saint Maclou de Conflans

Le bateau-chapelle « Je Sers »

En continuant à marcher le long de la Seine, vous allez trouver une autre référence religieuse, pour le moins insolite pour nous autres terriens ;) Il s’agit d’un bateau-chapelle !

Le bateau accueille la paroisse des bateliers et comporte une vraie chapelle flottante, avec des messes aussi bien le dimanche qu’en semaine. Mais le bateau « Je sers » n’est pas qu’un lieu de recueillement et de spiritualité, c’est aussi un espace de rencontres et de solidarité ! Il organise des goûters, des sessions de soutien scolaire pour les enfants qui vivent sur les bateaux, accueille une banque alimentaire…

La chapelle du bateau-chapelle Je Sers
La chapelle du bateau-chapelle Je Sers

Ce bateau a été construit en 1919 pour le transport du charbon. Alors qu’il était voué à être détruit en 1936, il a été racheté par l’Entraide Sociale Batelière, qui l’a rebaptisé « Je Sers ». Depuis, le bateau ne quitte pas ce quai et vient en aide à tous ceux qui en ont besoin, qu’ils soient mariniers ou « terriens ».

Vous pouvez consulter les horaires des différentes manifestations et activités à bord du bateau-chapelle sur leur site web.

Vitraux du bateau-chapelle Je Sers
Vitraux du bateau-chapelle Je Sers
Vitraux du bateau-chapelle Je Sers

Le château de Théméricourt

Autre curiosité à observer sur les quais de Seine : le château de Théméricourt.

Il a été construit au 17e à l’initiative de François Lesecq, secrétaire de Louis XIV ayant acheté des terres dans la région. Le château a ensuite connu plusieurs propriétaires. En 1880, l’un d’entre eux a décidé de lotir les terres du château pour les vendre, à l’instar de ce qui s’est produit au château de Maisons-Laffitte… sauf que l’idée n’a pas du tout eu le succès escompté !

De fil en aiguille, en 1921, le château de Théméricourt a fini par être acheté par une association, l’Enfance Batelière, avec le projet d’en faire un internat et une école pour les enfants de bateliers. L’État en est ensuite devenu gestionnaire en 1960.

Le château accueille aujourd’hui la Maison des Jeunes et de la Culture, il a donc conservé cette vocation tournée vers la jeunesse acquise il y a plus d’un siècle !

Château de Théméricourt à Conflans
Château de Théméricourt à Conflans

Du port fluvial au port Saint-Nicolas

En continuant votre balade sur les quais de Seine, vous allez croiser le bateau de la brigade fluviale (Conflans possède une brigade de 9 gendarmes, dont 5 plongeurs) et le « Lieutenant Gillet », bateau-pompe qui a longtemps été utilisé dans le cadre du dispositif anti-incendie de la raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon en Seine-Maritime, appartenant à Esso.

Lorsque le bateau a « pris sa retraite », il a d’abord été récupéré par le port de plaisance de Joinville-le-Pont, où il devait servir de bateau-école, mais le projet s’est finalement avéré trop onéreux à mettre en place et le bateau a été délaissé pendant plusieurs années.

Ce sont les pompiers de Conflans Sainte Honorine qui, en le découvrant, ont tout de suite perçu son utilité. Depuis 1981, le Lieutenant Gillet appartient donc à la ville et peut être mobilisé à tout moment en cas de départ de feu sur l’un des bateaux amarrés à proximité ou dans l’un des bâtiments voisins des bords de Seine.
 
Et pour les plus curieux d’entre vous, le lieutenant Gillet « humain » a tout simplement été le chef des sapeurs-pompiers de Conflans pendant 11 ans, entre 1960 et 1971. C’était un bel hommage de donner son nom à un bateau de lutte contre les incendies !

Les bateaux de la brigade fluviale, avec le Lieutenant Gillet à l'arrière
Les bateaux de la brigade fluviale, avec le Lieutenant Gillet à l’arrière

Après avoir croisé ce bateau, vous allez arriver près du centre-ville de Conflans Sainte Honorine, où le port se fait plus « récréatif » ! On y trouve notamment un bateau-théâtre (le « Storyboat »), un bateau-restaurant (le « Bateau chocolaté ») ou encore une halte fluviale, qui permet à une dizaine de bateaux de passage de faire escale à Conflans pour une durée maximum de 3 jours.

Le Bateau chocolaté à Conflans
Le Bateau chocolaté à Conflans

Si vous continuez à marcher, vous allez croiser la « halte patrimoine », avec des bateaux de musée, notamment le Triton 25, un ancien remorqueur converti en pousseur (qui, comme son nom l’indique, sert à pousser des barges sans moteur sur l’eau !). Il y a aussi le Jacques, un très beau remorqueur en acier construit en 1904 et classé aux Monuments historiques.

La halte patrimoine de Conflans Sainte Honorine
La halte patrimoine de Conflans Sainte Honorine

Les différentes haltes sont signalées par des panneaux, vous ne risquez donc pas de les rater !

J’aime beaucoup cette partie du parcours, avec un joli saule pleureur, des quais de Seine bordés de constructions « à taille humaine ». Si vous continuez à marcher encore un peu, vous allez tomber sur le port Saint-Nicolas, dernière étape de cette première partie du parcours au bord de l’eau.

Le port Saint-Nicolas permet d’héberger de manière « permanente » des bateliers à la retraite en leur offrant tout le confort nécessaire.

Pour voir tout ça, vous parcourrez un peu plus de 2 km depuis la gare de Conflans Fin d’Oise et à ce stade, vous arrivez en contrebas du Parc du prieuré.
 

Le parc du prieuré et le musée de la batellerie

Quand vous croisez la « rue de la Fossé du Moulin » sur votre gauche, empruntez-la même si elle est indiquée comme « sans issue ». Il existe bien une issue pour les piétons, qui prend la forme d’un escalier (oui, un peu d’effort à fournir !).

Ensuite, directement la rue aux Moines à gauche puis la rue Stalingrad à droite. Vous allez pouvoir traverser le parc du Prieuré… qui nous ramène à Sainte Honorine !

Vue sur Seine depuis le parc du Prieuré
Vue sur Seine depuis le parc du Prieuré

L’histoire du prieuré de Conflans

Je vous le racontais au début de l’article, la pauvre Sainte Honorine a été martyrisée et ses reliques ont fini par être entreposées (et adorées) à Conflans, sans doute dans une petite église qui se situait à proximité d’un château de bois. Dans ce contexte où la ville accueillait nombre de manifestations religieuses, des moines ont commencé à construire un prieuré sur les hauteurs de la ville en 1080.

La guerre éclatant, le château de bois a pris feu, l’église adjacente aussi… et les reliques de Sainte Honorine en ont été extraites in extremis ! On les a par la suite réinstallées dans l’église du prieuré.

L’un des belligérants, le seigneur de Beaumont, laissera une trace architecturale forte dans l’histoire de Conflans : une « tour-donjon » qui existe encore aujourd’hui, la « Tour Montjoie ».

La Tour Montjoie à Conflans
La Tour Montjoie à Conflans

Au fil des siècles, le nombre de moines dans le prieuré diminue. L’église se dégrade tellement qu’elle finit par être détruite et l’on en construit une nouvelle avec les pierres de l’ancienne, où les reliques de Sainte Honorine trouvent leur place.

Le bâtiment du prieuré finit par être racheté par la famille Lhéritier de Chézelles. L’endroit subit alors de nombreuses transformations au fil des propriétaires : l’église est convertie en écurie puis détruite, on construit un réservoir, une orangerie, une nouvelle aile, une cascade, une serre, un colombier, un jardin d’hiver, un porche, de jolies terrasses (les terrasses Gévelot)…

La ville finit par racheter ce qui est devenu un château, le château du Prieuré, en 1930… et en 1966, un musée de la batellerie ouvre sur place.
 

Le musée de la batellerie

Je vous conseille la visite de ce musée (prévoyez 1h-1h30 de visite) qui raconte toute l’histoire de la batellerie et des voies navigables.

A l'entrée du musée de la batellerie
A l’entrée du musée de la batellerie
A l'entrée du musée de la batellerie
A l’entrée du musée de la batellerie

A Conflans Sainte Honorine, la batellerie s’est développée dès 1855 en raison de l’installation sur place de l’une des extrémités d’une chaîne de touage. Nous étions quelques années avant l’invention du moteur « moderne ». On avait donc imaginé un système de chaîne placée dans l’eau et l’on amarrait toutes les péniches à déplacer à un bateau spécial, le « toueur ».

Le toueur venait capturer la chaîne de touage dans un treuil, ce qui lui permettait de se tracter le long de la chaîne, entraînant dans son sillage les péniches accrochées.

C’est grâce à ce système qu’un seul toueur pouvait efficacement faire remonter jusqu’à une quinzaine de péniches le long de la Seine en direction de Paris, une capitale alors en plein développement qui avait besoin d’être approvisionnée. Les carrières de Conflans Sainte Honorine ont d’ailleurs fourni des pierres pour construire le quartier de la Madeleine à Paris, pierres transportées par bateau vers la capitale.

Vous pouvez retrouver les horaires d’ouverture et tarifs sur le site du musée de la batellerie.

Adresse : 3 Place Jules Gévelot, Conflans-Sainte-Honorine.

Après votre visite, je vous conseille de vous promener dans le parc du Prieuré pour voir les terrasses Gévelot, l’orangerie ou encore la serre Gévelot.

La serre Gévelot à Conflans
La serre Gévelot à Conflans

Le centre de Conflans Sainte Honorine

Nous allons maintenant repartir vers le centre-ville par la rue Maurice Berteaux puis la rue des Fromenteaux pour aller à Saint-Maclou. Non, je ne vous parle pas du magasin de moquette et parquet… mais de l’église de Conflans Sainte Honorine.

L’église Saint-Maclou de Conflans

On a beaucoup parlé de Sainte Honorine, de ses reliques maintes fois déplacées (et encore, je n’ai pas mentionné toutes les fois où elles ont été placées en sécurité chez des particuliers ou enterrées temporairement pour « survivre » aux tourments de l’histoire !). Mais où sont-elles passées ensuite ?

En 1801, un 27 février (jour de la Sainte Honorine), les reliques ont enfin trouvé un lieu d’accueil paisible, une chapelle de l’église Saint-Maclou.

L’église en question aurait été construite autour du 10e ou 11e siècle. Son architecture est très riche, même si elle aurait besoin d’une bonne restauration.

Intérieur de l'église Saint-Maclou
Intérieur de l’église Saint-Maclou

On y trouve…

  • Une statue de saint Maclou dont la crosse est régulièrement volée ;
  • Une statue de Sainte Honorine reconnaissable à sa robe bleue ;
  • Une statue de Vierge à l’Enfant du 14e siècle ;
  • Une nef assez austère, de plan basilical ;
  • De jolies chapelles ;
  • Dans l’une de ces chapelles, une grande peinture de 1874, Le martyre de sainte Honorine ;
  • Toujours dans les chapelles, on trouve aussi bien les reliques de Sainte Honorine que le masque funéraire du pape Pie IX ainsi que ses sandales épiscopales ;
  • De belles boiseries.
Vitrail de l'église Saint-Maclou
Vitrail de l’église Saint-Maclou

La Tour Montjoie

Après votre visite de l’église Saint-Maclou, vous pouvez emprunter la rue de la Savaterie pour aller voir de plus près la Tour Montjoie. C’est la fameuse tour-donjon de 15 mètres de hauteur construite à la place de l’ancien château de bois ayant brûlé au Moyen-Âge.

La rue Victor Hugo offre une autre perspective sur la tour.

Vous pouvez ensuite revenir au point de départ de notre itinéraire à Conflans Sainte-Honorine (gare de Conflans Fin d’Oise), soit par les bords de Seine comme à l’aller, soit par les petites rues intérieures de la ville pour changer de décor.

Le Pointil et le port industriel de Fin d’Oise

Avant de remonter dans un train ou un RER, vous pouvez aller voir le Pointil, un monument aux morts de la batellerie qui marque l’endroit où l’Oise rejoint la Seine. En réalité, même si vous pouvez voir de vos propres yeux l’Oise et la Seine se rencontrer, la « vraie » rencontre se produit en réalité un peu plus loin.

L’Oise reste l’Oise le temps d’un dernier baroud d’honneur, avec un bras d’Oise qui longe l’île Nancy sur la commune d’Andresy… avant que le fleuve ne devienne officiellement la Seine.

Le long de l’Oise, vous trouverez justement un dernier port, industriel celui-là !

Le Pointil à Conflans Sainte Honorine
Le Pointil à Conflans Sainte Honorine

Si vous suivez l’itinéraire complet, avec visite du musée de la batellerie et de l’église Saint-Maclou, vous aurez occupé une petite demi-journée même si, en soi, vous n’aurez pas parcouru énormément de kilomètres.

S’il vous reste du temps (et des jambes), une extension de parcours est possible !

L’extension vers Andrésy

Pour cela, il faut traverser le pont proche de la gare de Conflans Fin d’Oise en direction de la commune voisine d’Andrésy. Direction le 4, boulevard Noël Marc. Entre avril et octobre, du mercredi au dimanche, on peut emprunter une navette fluviale gratuite pour traverser le bras d’Oise dont je vous parlais et aller sur l’île qui sépare Oise et Seine : l’île Nancy.

Ce sont 35 hectares de verdure au milieu de l’eau pour se promener, observer une passe à poissons et profiter d’une balade en pleine nature.

Vous pouvez retrouver des informations sur la navette fluviale ici.
 
Il y a environ 3.5 km aller-retour entre l’embarcadère et la gare de Conflans Fin d’Oise, et environ 4 km de balade à faire sur l’île Nancy donc c’est une belle extension pour ceux qui aiment marcher !

Vue sur le clocher d'Andrésy depuis Conflans
Vue sur le clocher d’Andrésy depuis Conflans

Bons restaurants à Conflans Sainte Honorine

Si vous suivez cet itinéraire à Conflans Sainte Honorine, vous aurez peut-être envie de vous arrêter pour déjeuner sur place ou faire une pause gourmande. Voici donc quelques bonnes adresses de restaurants à Conflans Sainte Honorine :

  • Le Bateau Chocolaté (Place Fouillère), dont je vous ai parlé, est une halte très sympathique à Conflans pour profiter pleinement de son lien avec le fleuve.
  • Le restaurant Aux berges du bonheur (15 Quai des Martyrs de la Résistance), que vous allez aussi croiser sur les quais de Seine, est une excellente adresse pour un repas raffiné.
  • On reste sur les quais de Seine avec L’Imprévu (9 Quai de la République), offrant lui aussi une cuisine raffinée.
  • Si vous en avez marre de la cuisine raffinée, profitez des bons restaurants italiens de Conflans Sainte Honorine, comme Mamma Mia Pinseria (6 Quai de la République) ou My Piccola Italia (1 Rue René Albert).

Pour une pause gourmande, le Bateau Chocolaté est ouvert toute la journée du jeudi au dimanche, le top pour s’arrêter manger une bonne gaufre ou un fondant au chocolat !

Bateaux à Conflans
Bateaux à Conflans

La balade à Conflans Sainte Honorine en résumé

J’ai récapitulé sur cette carte les étapes clés de cette visite de Conflans Sainte Honorine :

Le message à retenir de cet article, c’est aussi de vous renseigner sur toutes les villes « autour de chez vous ». Que vous habitiez en région parisienne ou dans n’importe quelle région de France, il y a parfois des villes auxquelles on ne prête pas attention (ou dont on ne connaît même pas l’existence !) et qu’un touriste de passage regarderait d’un autre œil parce qu’elles ont des curiosités à offrir.

Bien sûr, elles n’offrent pas la même richesse culturelle qu’une très grande ville ou des monuments historiques aussi grandioses que les lieux d’intérêt les plus célèbres… mais justement, elles sont le prétexte à des escapades qui révèlent d’autres aspects de la France !


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