Partons à la découverte de la cathédrale de Reims, monument classé au patrimoine mondial de l’UNESCO qui a accueilli le sacre de nombreux Rois de France.
Chef d’œuvre de l’art gothique dont la construction a commencé au 13e siècle, elle se découvre aussi bien au ras du sol que depuis les hauteurs.
De sa façade à ses vitraux, en passant par la nef, le transept et les nombreuses sculptures qui l’ornent, allons visiter la cathédrale de Reims en images !
Conseils voyage
- Où se situe la cathédrale de Reims ?
- L’histoire de la cathédrale de Reims
- Sur les toits de la cathédrale de Reims
- A l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Reims
- La façade de la cathédrale Notre-Dame de Reims
- Informations pratiques sur la visite de la cathédrale
- La cathédrale de Reims en 5 questions rapides
Où se situe la cathédrale de Reims ?
La cathédrale Notre-Dame est au cœur de la ville de Reims, dans le département de la Marne et la région Grand Est. Elle trône fièrement sur la place du Cardinal Luçon, avec un parvis que l’on traverse volontiers quand on arpente le centre-ville, et où l’on peut s’arrêter pour déjeuner, prendre un café ou faire une pause.
Reims est très facile d’accès, desservie par de grands axes routiers et par deux gares (une gare centrale, à moins de 15 minutes à pied de la cathédrale, et une gare plus excentrée, Champagne-Ardenne TGV). Depuis Paris, il faut seulement 45 minutes de TGV pour s’y rendre au départ de la Gare de l’Est.
C’est donc une destination week-end très sympa, qui ne manque pas de visites à faire autour du riche patrimoine local (les amateurs de champagne ne me contrediront pas !).


L’histoire de la cathédrale de Reims
Quel âge a la cathédrale de Reims et dans quelles circonstances s’est déroulée sa construction ? Pour répondre à ces questions, nous allons remonter le temps et fidèle à mon habitude, je vais vous raconter quelques anecdotes importantes pour comprendre l’histoire de ce monument sans pour autant vous barber avec des listes de dates !
Faisons un petit saut dans le temps et revenons au 5e siècle ! C’est à cette époque que l’on construit à Reims une première cathédrale catholique. Un édifice peu ordinaire… puisque c’est là que l’on aurait célébré le baptême de Clovis, roi des Francs. D’ailleurs, dans la cathédrale de Reims actuelle, une dalle marque l’emplacement où des fouilles archéologiques ont déniché une « installation baptismale » qui pourrait être le théâtre de cette prestigieuse conversion !
Pourquoi Clovis a-t-il choisi Reims ?
On raconte qu’à l’époque, parmi toutes les terres que contrôlait Clovis, Reims était la ville la plus influente sur le plan religieux. Se convertir au christianisme à Reims était donc une preuve de foi et un engagement fort.
Lors de la cérémonie, Clovis a été oint par une huile sacrée, mélange entre une huile issue d’une fiole mythique, la Sainte Ampoule, et le Saint chrême, une huile parfumée utilisée dans différents sacrements. Ce geste de l’onction est devenu par la suite un rituel pour tous les nouveaux Rois qui montaient sur le trône de France.
Et justement, la cathédrale de Reims a vu son prestige s’accroître un peu plus lorsque l’on a commencé à y célébrer le sacre des Rois de France. Là aussi, vous vous demandez peut-être « pourquoi Reims ? Et que venait faire le Roi dans un édifice religieux ? »

Dieu et les Rois
En France, la monarchie qui s’est installée a tout de suite été une monarchie de droit divin, même si on ne l’appelait pas encore comme ça. Autrement dit, on considérait que le Roi tenait son pouvoir de Dieu et était en quelque sorte la « petite main de Dieu sur Terre ».
Dans la pratique, on devenait Roi quand le précédent Roi mourait. On emportait le cercueil du défunt dans la chapelle de la basilique Saint-Denis, en Ile-de-France… et l’on proclamait la formule célèbre : « Le roi est mort, vive le roi » pour symboliser le « passage de témoin » entre le roi défunt et le nouvel arrivant sur le trône.
Mais l’étape la plus importante n’était pas celle-là. Ce que je viens de vous décrire était en quelque sorte le passage de témoin public, politique… mais le VRAI passage de témoin symbolique et spirituel était le sacre du Roi. Ce moment où la religion le nommait vraiment comme représentant de Dieu sur terre.
C’est une particularité très française car dans d’autres monarchies, c’est le couronnement qui marque vraiment l’accession au trône.
Bien entendu, pour que le Roi soit roi « de droit divin », il fallait donc qu’il passe par une église. Le premier sacre, celui de Pépin Le Bref, a eu lieu d’abord à Soissons puis à Saint-Denis ; Charlemagne et son frère Carloman Ier ont été sacrés à Noyon… et Louis Le Pieux, fils de Charlemagne, a été le premier roi de France sacré à Reims.
Au départ, Reims n’était pas la seule ville à accueillir ces cérémonies quand elles avaient lieu. Il y a eu des sacres à Orléans, Compiègne, Soissons, Laon et Noyon, Chartres et même Notre-Dame de Paris…
Mais Reims s’est néanmoins imposée, à partir du 11e siècle surtout, symbole d’un certain retour aux traditions et aux sources de la monarchie.
C’est dès lors devenu une tradition, surtout quand on a retrouvé au 9e siècle la fameuse Sainte-Ampoule ayant servi lors du baptême de Clovis. Elle a alors pris une place de choix au sein des rituels du sacre. L’abbé de Saint-Rémi de Reims (je vous parlerai de la basilique Saint-Rémi dans un autre article car elle mérite aussi la visite !) était le gardien de la Sainte-Ampoule et, à ce titre, participait toujours à la cérémonie même si le privilège de sacrer le Roi revenait à l’archevêque.
Parmi les rois célèbres qui ont été sacrés à Reims, on peut citer Louis IX, Louis XI, François 1er, Henri II et Henri III, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, Charles V et Charles X…
Plusieurs cathédrales successives
Tous ces Rois qui ont marqué l’histoire n’ont pas été sacrés dans la cathédrale de Reims telle que vous pouvez la visiter aujourd’hui. En effet, notre histoire de France n’a pas été de tout repos ! Nous avons traversé beaucoup de temps troublés et forcément, le patrimoine en a parfois fait les frais.
Au 9e siècle, quand Louis Le Pieux a été sacré à Reims, la cathédrale était en très mauvais état… ce qui faisait mauvais genre pour accueillir le sacre du Roi ! On a donc procédé à une reconstruction de grande ampleur de l’édifice… et comme souvent, plusieurs archevêques et architectes sont venus par la suite apporter leur « patte », leur inspiration et leur créativité.
On a détruit des éléments pour en reconstruire d’autres, on a modifié l’autel, refait le chœur… et puis, en 1210, la cathédrale est ravagée par un incendie. Tout doit être rebâti.
C’est donc au 13e siècle que la cathédrale de Reims actuelle voit le jour. Un long chantier, qui se serait étalé jusqu’à la toute fin du siècle, voyant se succéder quatre architectes principaux : Jean d’Orbais, Jean-le-Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons.
La suite de l’histoire, nous allons la vivre sur le terrain !
Sur les toits de la cathédrale de Reims
Comme souvent, j’ai débuté ma visite de la cathédrale de Reims par les hauteurs, qui permettent de découvrir le monument sous un angle peu commun.
On croise d’abord des statues de rois anonymes inspirés de la Bible, dont la pierre abrite des fossiles. Elles ont été retirées de la Galerie des Rois située à l’intérieur de la cathédrale pour être remplacées. L’occasion de constater que les statues sont l’une des grandes richesses de la cathédrale, qui en compte pas moins de 2303 ! Celles placées en hauteur ont la particularité d’avoir une très grosse tête, qui paraît disproportionnée quand on la voit de près.
Cependant, pour les fidèles qui contemplent la cathédrale depuis le sol, la tête reprend des proportions normales, une jolie illusion d’optique qui permet de profiter parfaitement des sculptures !

On découvre ici un symbole aujourd’hui célèbre dans la France entière comme étant le logo des Monuments Historiques. C’est la reproduction de l’ancien labyrinthe de la cathédrale : beaucoup de cathédrales possèdent ce type de labyrinthe au sol, dans la nef. Les croyants l’empruntent pour cheminer en méditant dans ses méandres, symboles de l’existence humaine.
Reims avait aussi son labyrinthe, situé au niveau du sol. En forme de carré, chaque coin représentait l’un des architectes de la cathédrale actuelle. Le labyrinthe d’origine a disparu de la nef de la cathédrale pour des raisons assez amusantes :) Tous les enfants du quartier avaient pris pour habitude de venir jouer dedans, ce qui agaçait profondément les religieux ! On a donc décidé de le supprimer purement et simplement.
Il est toutefois représenté au niveau de ces toits que j’ai visités.
Depuis l’endroit où l’on se trouve, on distingue très bien la fragilité des structures et des tours de la cathédrale, d’une hauteur de 82 mètres, maintenues par des renforts. Le monument a en effet connu un destin bien sombre. Contrairement à la cathédrale de Chartres, qui avait profondément souffert lors de la Révolution française, celle de Reims a été un peu moins endommagée et a été joliment restaurée par Viollet-le-Duc au 19e siècle.
Mais pendant la Première Guerre Mondiale, ce symbole de l’histoire de France a été pris pour cible par les Allemands dès le tout début du conflit. Les dégâts ont été absolument colossaux, au point que la cathédrale a été qualifiée de « cathédrale martyre ». De manière générale, la ville de Reims a été détruite à 85%, la cathédrale s’inscrit donc dans cette tragique statistique.
Cependant, un travail extraordinaire a été mené pour la faire renaître de ses cendres grâce à l’architecte Henri-Louis Deneux et à tous les soutiens qui ont contribué au financement des travaux.
La Grande Guerre a laissé des traces. La première est la charpente. Henri Deneux a choisi le béton armé pour remplacer la charpente en chêne d’origine. De tout petits blocs de béton, assemblés grâce à des clavettes en chêne qui permettent d’allier résistance et souplesse. Si cela n’a pas le « charme de l’ancien », c’est tout de même fascinant d’ingéniosité et dégage une certaine beauté.
Autre trace de la Grande Guerre : même s’il reste encore deux cloches (Marie et Charlotte), on ne les fait que très rarement sonner car les vibrations pourraient constituer un danger pour la structure de la cathédrale. On voit d’ailleurs dans l’une des tours les contrepoids…
… et plus bas, un étonnant petit lit de branchages. Non, ce n’est pas un bûcher pour punir les visiteurs pas sages… mais une sécurité : au cas où les contrepoids viendraient à tomber, ce lit de branchages devrait en principe amortir la chute pour éviter une destruction majeure.
Visiter la cathédrale sous cet angle, c’est évidemment pouvoir admirer de près certaines sculptures de la façade mais aussi profiter d’une vue panoramique sur la ville de Reims.

On peut admirer de près la flèche avec, à la base, des cariatides qui ont là aussi une tête disproportionnée par rapport au corps (ce que l’on ne remarque pas spécialement depuis le sol).

Pour la petite histoire, l’architecte a représenté sur le toit les 7 péchés capitaux sous les traits de 7 bourgeois de la ville qu’il n’aimait pas. Ca ne se voit absolument pas depuis le sol, c’est donc une petite vengeance personnelle discrète mais très amusante.
On voit aussi beaucoup de fleurs de lys et de trèfles sur la toiture, symboles de la royauté. Au 15e siècle, la cathédrale avait été victime d’un grave incendie ayant lourdement endommagé la toiture. A l’époque, deux rois (Charles VIII et Louis XII) avaient généreusement contribué à la reconstruction de la toiture, ayant eux-mêmes été sacrés dans cette cathédrale. En leur honneur, on avait alors orné le toit de fleurs de lys.
Par la suite, à la Révolution, on avait détruit toutes ces références à la monarchie. Quand la cathédrale a été restaurée après la Première Guerre Mondiale, l’architecte a souhaité reproduire les fleurs de lys d’origine, joli hommage à la longue histoire du monument.

On fait tout le tour du toit, ce qui permet de profiter d’une perspective très agréable sur l’architecture du monument, avant de revenir à l’intérieur de la cathédrale pour poursuivre l’exploration !
A l’intérieur de la cathédrale Notre-Dame de Reims
La nef de la cathédrale de Reims mesure 38 mètres de hauteur et 138 mètres de long, ce qui crée une impression d’espace. On découvre d’abord la très belle façade ouest, avec sa grande rosace de 12.5 m de diamètre et une petite rose en partie basse.
La grande rose date du 13e siècle , elle a donc survécu à toutes les tragédies qui ont affecté la cathédrale et est dédiée à la Vierge… tout comme la petite rose qui, elle, date de 1937 mais fait aussi honneur à Marie. On peut rester un bon moment à en admirer les détails, entre les sculptures et les vitraux !


Quand on arpente ensuite la cathédrale dans le sens des aiguilles d’une montre, on découvre notamment des fonts baptismaux au niveau du transept sud. Ici, la grande rose du transept sud n’est pas d’origine… car tous les vitraux de cette partie de la cathédrale ont été détruit par un ouragan au 16e siècle. Ils ont été remplacés… et à nouveau détruits lors de la Première Guerre Mondiale. C’est Jacques Simon, le même artiste que celui qui a créé la grande rosace de la façade occidentale, qui a conçu les vitraux actuels en 1937 en s’inspirant de ceux qui avaient été détruits.
On explore ensuite une succession de chapelles.
Les chapelles de la cathédrale de Reims
La première est la chapelle de Saint-Jean, avec son autel des Apôtres datant du 16e siècle. On y voit Marie tenant Jésus sur ses genoux après la crucifixion (ce que l’on appelle une Vierge de pitié, ou Pietà) et, au-dessus, Jésus ressuscité et triomphant.


Au sol, on découvre une jolie mosaïque gallo-romaine parfaitement préservée. Elle a été découverte dans la cour de l’archevêché au 19e siècle et il a très rapidement été décidé de la mettre à l’abri à l’intérieur de la cathédrale, où elle a été soigneusement déplacée.
Comme souvent dans ce type d’édifice, mon regard est attiré par le plafond, la beauté géométrique des arcs qui s’entrecroisent au-dessus des vitraux…
On entre ensuite dans le déambulatoire, sur lequel s’ouvrent cinq chapelles rayonnantes. Je ne les ai pas toutes photographiées car certaines étaient inondées de lumière lors de ma visite, notamment la chapelle dédiée au Sacré-Coeur.
Parmi celles qui retiennent l’attention, on peut d’abord citer la chapelle axiale (située dans l’axe de la nef). Elle est plutôt sobre dans sa décoration mais a la particularité d’accueillir des vitraux réalisés par Marc Chagall et Charles Marq en 1974. Ils montrent l’arbre de Jessé, le sacrifice d’Isaac et des références à l’histoire de Reims comme le baptême de Clovis ou le sacre de Louis IX.
On découvre aussi la chapelle consacrée à Joseph. Elle est très riche, montrant des scènes de sa vie aussi bien sur l’autel que sur le sol.
Elle comporte une maquette de la cathédrale… mais le regard est forcément attiré en premier lieu par la beauté colorée des vitraux créés par Imi Knoebel, qui ornent également les premières chapelles du déambulatoire.


L’artiste allemand contemporain a créé une première série de vitraux pour l’édifice en 2011, à l’occasion des 800 ans de la cathédrale. 4 ans plus tard, Imi Knoebel en a signé d’autres pour la chapelle Jeanne d’Arc. Cela peut paraître surprenant de voir ce mélange entre vitraux anciens et vitraux contemporains, c’est un beau témoignage de la manière dont la cathédrale de Reims a su se relever des épreuves.
C’est justement dans la chapelle Jeanne d’Arc que nous arrivons ensuite. La statue qui la représente se situe à l’emplacement exact où elle se tenait lors du sacre de Charles VII.
On sort ensuite du déambulatoire pour arriver dans le transept nord de la cathédrale, où l’on découvre la chapelle de la Vierge ou chapelle du Saint-Sacrement, avec une statue représentant l’Immaculée Conception et quatre piliers de marbre, le tout daté du 18e siècle.
Autres particularités architecturales à l’intérieur
Le transept nord abrite une horloge astronomique du 15e siècle, où l’on peut voir au-dessus du cadran les phases de la lune.
Le maître-autel a été recréé après la Première Guerre Mondiale. Car après la Grande Guerre, les images sont saisissantes, voici à quoi ressemblait cette partie de la cathédrale :
Aujourd’hui, l’image est plus apaisée…
On profite de la beauté du lutrin en forme d’aigle.
Très photogénique, n’est-ce pas ? ;)
La cathédrale abrite aussi deux orgues, un petit dans la nef et un grand… mais celui-ci est en travaux jusqu’en 2024 ! Il fait partie des 5 orgues les plus grands de France, avec 6600 tuyaux (on comprend mieux la durée nécessaire à sa restauration !).
La façade de la cathédrale Notre-Dame de Reims
Ressortons de la cathédrale pour s’intéresser un peu plus à ses façades ! Il y en a surtout deux qui méritent un regard plus approfondi.
La façade occidentale, face au parvis
La façade occidentale, avec la superbe rose dont je vous ai parlé, est celle qui s’ouvre sur le parvis de la place du Cardinal Luçon. C’est la Vierge Marie qui est à l’honneur sur le portail central, une originalité de la cathédrale car habituellement, c’est le Christ qui est mis en avant. Sur le portail sud (à droite quand on est face à la cathédrale), c’est le Jugement dernier qui est représenté tandis que sur le portail nord, on distingue des saints et des martyrs.
Mais surtout, c’est là, à gauche de la cathédrale, que l’on trouve la plus célèbre statue de Reims : celle de l’Ange au Sourire. Cette sculpture date de la première moitié du 13e siècle et intéresse car la représentation du sourire était innovante en matière de sculpture médiévale. L’Ange au sourire a été très lourdement endommagé pendant la Grande Guerre, perdant la tête qui a heureusement pu être mise à l’abri dans les sous-sols de l’archevêché. Très abîmée, elle a pu par la suite faire l’objet d’une restauration magnifique.

Si vous levez la tête, vous pourrez aussi admirer la galerie des Rois et sa figure principale, au milieu : Clovis.
La façade nord de la cathédrale de Reims
C’est la deuxième façade la plus intéressante, car elle comporte aussi trois portails eux aussi très richement ornés.
Le plus grand, au centre, représente la vie de Saint Rémi (qui a baptisé Clovis) et de Saint-Nicaise (11e évêque de Reims et patron de la ville). Sur le petit portail de droite, on peut voir des éléments issus de l’une des « cathédrales précoces » qui ont précédé l’édifice religieux actuel. Enfin, à gauche, sur le portail sans porte, la principale curiosité à observer est la statue dite du « Beau Dieu », Jésus tenant l’univers dans sa main. On voit aussi de nombreuses références au Jugement dernier.

Voilà pour le récit de cette visite. Pour donner un avis plus personnel, j’ai trouvé la visite des toits vraiment riche et captivante, elle dure environ une heure et on ne voit pas passer le temps tant il y a d’anecdotes et de détails à observer. J’ai également trouvé les façades somptueuses, là aussi il y a une finesse dans la sculpture, les détails architecturaux, qui invite à observer le monument sous toutes ses arêtes et ses recoins.
J’avoue avoir été moins séduite par l’intérieur de la cathédrale par rapport à d’autres – comme Chartres : des vitraux dont le style me parle moins, des chapelles finalement très « sobres ». Cela reste évidemment un ressenti très personnel !
Informations pratiques sur la visite de la cathédrale
Vous avez envie de visiter à votre tour la cathédrale ? Alors c’est parti pour quelques informations pratiques !
Venir jusqu’au monument
Si vous avez une voiture, le plus simple est vraiment de la laisser en-dehors du centre-ville et de venir à pied jusqu’à la place du Cardinal Luçon. Cependant, si nécessaire, il existe un parking extérieur au 17 Rue Libergier et un parking souterrain sur 3 niveaux au 25, rue des Capucins (les places sont assez petites donc pas forcément très faciles d’accès pour les grosses voitures).
Billets et prix de la visite du monument
Pour visiter les tours, il faut se présenter le matin à 9h45 au Palais du Tau, situé juste à côté de la cathédrale. C’est là, au guichet, que vous pouvez réserver une place. Les visites guidées, en petit groupe, s’effectuent à plusieurs moments de la journée, vous pouvez consulter les horaires disponibles ici. A l’heure où j’écris, il n’y a pas de pré-réservation ou de billetterie en ligne disponible. Le billet coûte 8€ (le tarif à jour est disponible sur la même page que les horaires).
Quant à la cathédrale elle-même, l’accès est totalement gratuit, le monument ouvre en général de 7h30 à 19h30 (il ferme à 19h15 le dimanche et les jours fériés). Les visites sont interrompues durant les célébrations religieuses.
Audioguide pour la cathédrale
Si vous souhaitez bénéficier d’un audioguide, il faut vous tourner vers l’Office du Tourisme de Reims, il existe des audioguides avec les points clés de la ville (la cathédrale mais aussi le Palais du Tau, la basilique Saint-Rémi et le musée Saint-Rémi). Il faut compter 9€ par personne, demi-tarif pour les ados de 12 à 18 ans et gratuit pour les enfants à condition qu’ils soient accompagnés d’un adulte qui paie. Il y a aussi un tarif réduit si vous prenez deux audioguides pour adultes (12€ au lieu de 18€).
Les prix à jour sont disponibles sur ce site.
L’Office du Tourisme se trouve au 6 Rue Rockefeller, en face de la cathédrale.
Quelle durée de visite prévoir ?
Tout dépend de votre programme sur place ! La visite de la cathédrale elle-même est assez rapide, même en prenant beaucoup de photos, en lisant les panneaux explicatifs que l’on trouve dans la cathédrale, il faut compter une grosse heure environ.
Si vous visitez également les tours, ajoutez 1h au programme… et prévoyez 15-20 minutes de plus pour observer les détails des façades à l’extérieur du monument.
Pour finir, notez aussi que depuis quelques années, la ville propose à la belle saison le spectacle Regalia, un mapping lumineux sur la façade de Notre-Dame de Reims et de la basilique Saint-Rémi. Vous pouvez retrouver les horaires et informations ici.
L’édifice fait en tout cas partie des monuments incontournables si vous allez passer le week-end à Reims ou même la journée !
La cathédrale de Reims en 5 questions rapides
Où se situe la cathédrale de Reims ?
Elle est construite sur la place du Cardinal Luçon, en centre-ville.
Qui a construit la cathédrale de Reims ?
La cathédrale actuelle a été construite par Jean d’Orbais, Jean-le-Loup, Gaucher de Reims et Bernard de Soissons.
Quel âge a la cathédrale de Reims ?
Les travaux de la cathédrale actuelle ont démarré en 1211, l’édifice a donc plus de 810 ans.
Qui a été sacré à la cathédrale de Reims ?
Les rois de France sacrés à Reims sont trop nombreux pour être tous cités mais il y a parmi eux Louis IX, François 1er, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV et Louis XVI ou encore Charles V.
Combien de temps prévoir pour la visite de la cathédrale ?
Comptez 1h30 pour le monument et ses extérieurs, ajoutez 1h de plus si vous effectuez la visite des tours et des toits.
Hello ! Je suis en congé maternité jusqu'à l'été 2023. Pendant cette période, les commentaires sont fermés.