Aujourd’hui, on part à l’usine. Mais pas n’importe quelle usine. L’usine d’Oskar Schindler à Cracovie en Pologne !
Un lieu qui m’a d’abord déroutée car le musée ne ressemblait pas du tout à ce que j’attendais… mais qui reste probablement à ce jour l’un des plus beaux musées que j’aie vus en termes de scénographie et d’expérience immersive !
Dans cet article, je vous propose de découvrir l’usine de Schindler mais aussi tout ce qu’il faut savoir pour la visiter (horaires, fonctionnement de la billetterie, accès, etc).
Conseils voyage
- L’usine de Schindler, c’est quoi exactement ?
- L’usine d’Oskar Schindler, ce musée qui m’a surprise !
- Cracovie entre dans la guerre
- L’oppression se met en place à Cracovie
- Plongée dans le ghetto de Cracovie
- L’usine d’Oskar Schindler retrouve son maître
- De la liquidation du ghetto de Cracovie à la fin de la guerre
- Informations pratiques sur l’usine d’Oskar Schindler
- L’usine de Schindler en 4 questions rapides
L’usine de Schindler, c’est quoi exactement ?
Je ne vais pas vous raconter dans le détail l’histoire de Schindler, qui a inspiré un célèbre film de Spielberg tourné à Cracovie. Retenez l’essentiel : ce riche industriel tchèque a acquis une usine à Cracovie pendant la Seconde Guerre Mondiale et embauché de la main d’oeuvre juive, persuadé au départ qu’il pourrait s’enrichir facilement grâce à ces ouvriers à bas coût.
Découvrant les conditions de survie dramatiques des Juifs, dans le ghetto puis dans le camp de Plaszow, Schindler s’est lancé dans une formidable opération de sauvetage où il a tout fait pour protéger « ses » travailleurs de la mort et de la déportation. Il a sauvé 1200 d’entre eux.
A la fin de la guerre, Schindler a délocalisé ses ouvriers vers une autre usine plus protégée… puis il a dû fuir à la Libération car il risquait d’être traqué pour son appartenance au parti nazi et au Renseignement…
L’usine de Cracovie, elle, a été reprise par l’entreprise de télécommunications Telpod, qui a préservé l’entrée et la façade, adaptant l’intérieur de l’usine à ses besoins. Ce n’est qu’en 2005 que la ville de Cracovie a racheté l’usine pour en faire un musée.

L’usine d’Oskar Schindler, ce musée qui m’a surprise !
Je crois que je m’attendais à quelque chose de TOTALEMENT différent en pénétrant dans l’usine d’Oskar Schindler le matin, dès l’ouverture. J’avais réservé mon billet à l’avance sur la billetterie en ligne car on m’avait dit que le musée était vite envahi par les tour operators dans la journée, j’avais donc choisi d’y aller dès l’ouverture ! Un bon choix car la visite a eu lieu dans de très bonnes conditions.
Je m’attendais donc à découvrir un musée Oskar Schindler. L’usine de Schindler reconstituée comme à l’époque. Avec toute l’histoire du « sauvetage miraculeux » de ceux que l’on a surnommés les Schindlerjuden, les « Juifs de Schindler ». Et en fait… pas du tout !
Ce n’est pas le programme qui vous attend dans l’usine de Schindler. Ou plutôt, c’est juste une infime partie de l’énorme programme qui vous attend !
J’ai commencé par pénétrer dans une pièce déserte… Des photos au mur, celle d’un petit crieur de journaux, un énorme stéréoscope au milieu de la pièce où l’on peut prendre un tabouret et s’asseoir pour regarder des « vues stéréoscopiques », des images qui donnent l’impression d’être en relief…
Les images que vous voyez dans le stéréoscope étaient déjà montrées aux habitants de Cracovie en 1938 et le stéréoscope lui-même date de la fin du XIXe siècle.

On découvre une vue aérienne de Cracovie dans la pièce ainsi que des photos de la ville avant la Seconde Guerre Mondiale.
Mais à quoi correspond donc cette mise en scène ? Je reste perplexe… et la salle suivante ne fait que m’intriguer davantage ! La reconstitution du studio d’un photographe… avec des dizaines de clichés au mur. Et soudain, cette bâche avec une date : Cracovie, 6 août 1939.

La ville est tombée aux mains de l’armée allemande en septembre 1939… la Pologne devenant un vulgaire bout de jambon partagé entre Hitler et Staline… Et là, je comprends : l’usine d’Oskar Schindler ne va pas raconter seulement l’histoire de Schindler. Elle va retracer, de salle en salle, ce que les habitants de Cracovie dans leur ensemble ont vécu pendant cette période de l’histoire.
Très rapidement, la suite de la visite confirme cette théorie : on pénètre dans une salle d’attente de gare… et on a vraiment l’impression d’y être, avec la malle, les journaux éparpillés… Nous sommes à la fin du mois d’août 1939 et après un été heureux, les premières affiches annonçant la mobilisation commencent à faire leur apparition à Cracovie.
Et la guerre éclate.
Cracovie entre dans la guerre
En tant que visiteur du musée Schindler, nous pénétrons dans un couloir obscur et c’est là que pour la première fois, je reste véritablement fascinée par la qualité scénographique du musée.
On entend des bruits de bombardements, des parois semblables à celle d’un blockhaus révèlent, dans un trou, des accessoires d’époque (uniformes, masques à gaz, armes…). Des écrans interactifs montrent les étapes de l’invasion de la Pologne…

On se trouve nez-à-nez avec une chenillette TKS, une sorte de minuscule char équipé d’une simple mitraillette et servant essentiellement à la reconnaissance au début de la guerre…
On est complètement immergé dans l’histoire au lieu d’avoir l’ennuyeuse impression de suivre un cours un peu rébarbatif !

Et justement, nous entrons maintenant dans un hall d’immeuble reconstitué. On entend à l’arrière-plan des conversations, celles d’habitants de Cracovie en train de discuter de la situation de la ville après l’invasion allemande. Une boîte aux lettres éclairée révèle des cartes et des lettres envoyées depuis les premiers camps…

Dans le couloir suivant, les drapeaux nazis ont été hissés dans la ville et des affichages et annonces (« Obwieszczenie » en polonais, un mot que l’on voit sans cesse revenir) sont placardés sur les murs, multipliant les interdictions.

Regardez à quel point l’usine d’Oskar Schindler est scénographiée dans les moindres détails : même le sol change d’une salle à l’autre. Ici, nous marchons sur des pavés qui représentent la rue. Il y a même une reconstitution du tramway tel qu’il était à l’époque !

Plus loin, c’est un sol beaucoup plus dérangeant qui a remplacé les pavés…

L’oppression se met en place à Cracovie
Très vite, la ségrégation commence à se mettre en place à Cracovie, on prive les gens de radio et l’on fait disparaître la presse d’opinion.
Les nazis interrompent les cours de l’université Jagellone de Cracovie. Dans le musée, on entre d’ailleurs dans une salle de cours reconstituée, la salle n°56 du Collegium Novum, où l’on entend des ordres en allemand demandant à tout le monde de sortir. Beaucoup de professeurs ont été arrêtés par la Gestapo le 6 novembre 1939 et déportés… et les Allemands ont commencé à régenter l’éducation à l’université.
Là encore, la scénographie est impressionnante : que ce soit le décor, les accessoires, la sonorisation, le fait de marcher au milieu de cette salle de cours reconstituée, on a l’impression de vivre les événements au lieu d’en être simplement spectateur. Le travail est remarquable !
À l’automne 1939, ouvre à Cracovie un magasin vendant des portraits de Hitler afin de commencer à diffuser la propagande nazie en Pologne.
Les repères habituels des habitants se transforment et l’on renomme les lieux familiers, notamment après l’installation du gouverneur général de Pologne Hans Frank (nazi convaincu) au château du Wawel, à Cracovie : d’abord, on renomme ces lieux en allemand, le Rynek Glowny (place du marché de Cracovie) devenant l’Altermarkt ; ensuite… à la gloire d’Adolf Hitler, avec le nom « Adolf Hitler Platz » que l’on découvre sur une pancarte de rue.
Tout devient prétexte à de la propagande : on célèbre l’anniversaire d’Hitler, l’anniversaire de l’invasion de la Pologne, etc.
Les nazis engagent beaucoup de travaux sur place car ils estiment que la ville peut être rendue « typiquement allemande » moyennant quelques aménagements. On modernise de nombreux services, on installe des lignes téléphoniques… des initiatives qui ne suffisent pas à faire oublier le drame qui se joue pendant ce temps.
Les Juifs sont expulsés du cœur de Cracovie en 1941 et on les autorise à emporter seulement 25kg de bagages. L’oppression s’organise. On entre dans une allée bordée de cellules de prison.

Elle représente un lieu glaçant où de nombreux résistants ont été torturés jusqu’à la mort : la prison de Montelupich. C’est là que les prisonniers politiques étaient envoyés, entassés dans des cellules infestées par les rats et les poux, mal nourris et n’ayant que de l’eau froide pour maintenir un semblant d’hygiène. Ils finissaient souvent par être fusillés ou déportés dans les camps.
C’est une partie de l’usine d’Oskar Schindler extrêmement douloureuse… L’endroit lui-même réussit à installer une sensation oppressante et les objets exposés dans certaines cellules ne font rien pour alléger l’effroi qui vous gagne. On découvre dans chaque vitrine des instruments de torture et l’horreur vécue par les prisonniers, on entend des cris de souffrance… Prenez cet étui à cigarettes.

Une petite légende explique qu’il a été conçu avec de la peau humaine.
Une citation de Hans Frank s’étale ensuite sur un mur nu, crue et cruelle : « Si je devais mettre une affiche à chaque fois que j’assassine sept Polonais, il n’y aurait pas assez de forêts dans le pays pour fournir le papier ».
Quelques marches descendent vers une porte de prison derrière laquelle on entend des prières et des toux.
On a hâte d’échapper à cette ambiance… et soudain, on se retrouve dans le tramway que l’on avait vu un peu plus tôt dans la première salle. À partir du 20 février 1940, les Juifs n’ont plus le droit d’emprunter les transports sans un permis spécial… et on les entasse dans le ghetto de Podgorze, au sud de Cracovie, à partir de mars 1941.

L’usine d’Oskar Schindler nous entraîne dans leur quotidien : le pillage de leurs biens, la reconstitution d’un bureau du travail (« Arbeitsamt ») chargé de gérer le travail obligatoire des Polonais et des Juifs. On accède ainsi au deuxième étage de l’usine, où l’exposition se poursuit.
Plongée dans le ghetto de Cracovie
On découvre ensuite la partie de l’usine d’Oskar Schindler consacré à l’histoire du ghetto de Cracovie.
Les murs du ghetto ressemblant à des pierres tombales juives ont été reconstitués, tandis que le plafond représente des pierres pour symboliser l’impression d’enfermement qu’ont pu ressentir les personnes prisonnières du ghetto…
On ne s’en rend pas compte en regardant la photo ci-dessous mais elle a été prise dans une semi-pénombre, la scénographie du musée suivant les émotions que l’on éprouve au fil des salles…

Chacune des pierres tombales dévoile des photos du ghetto, de ses habitants, des citations extraites de témoignages… puis l’on se trouve face à de véritables reconstitutions de scènes de vie à l’intérieur du ghetto, où des draps tendus permettaient de se créer un simulacre d’intimité dans des logements surpeuplés. En fond sonore, on entend des prières juives…
Les témoignages sont évidemment tragiques : celui de Stella Müller, 8 ans, par exemple ; elle raconte qu’elle a vu des Allemands « s’amuser » à jeter des enfants sur des camions par les fenêtres.
L’usine d’Oskar Schindler retrouve son maître
C’est seulement à ce stade de l’exposition que l’on renoue avec le personnage d’Oskar Schindler. On découvre son passé complexe, qui lui a valu une condamnation à mort en 1938 pour espionnage en Pologne et en Tchécoslovaquie, sentence jamais exécutée qui lui a donné l’opportunité de rejoindre le parti nazi à partir de février 1939.
On découvre la salle où il recevait ses invités, son bureau mais aussi des plats en émail jadis fabriqués par son usine, enfermés dans une sorte de cube de verre… et bien sûr, la liste des noms de ceux qu’il a sauvés.

La carte d’Europe que l’on voit sur le mur est d’époque. Il y a des ordinateurs à disposition pour écouter des témoignages de quelques-uns des Juifs sauvés par Oskar Schindler. Une fondation créée par Spielberg peu après la sortie de son film a mené plus de 52000 entretiens avec des survivants de la Shoah dans 56 pays différents afin d’immortaliser leur témoignage pendant qu’ils étaient encore de ce monde, pour qu’ils servent aux générations futures.
La mise en scène nous rappelle très vite que l’action d’Oskar Schindler s’est inscrite dans un cadre précis… En sortant du bureau, on passe devant la reconstitution de vitrines de magasins de Cracovie… puis on débouche sur une nouvelle représentation de la place principale de la ville, où de grands panneaux de verre montrent des photos grandeur nature d’habitants de la ville.
L’occasion de plonger à nouveau dans la vie sous l’Occupation : le rôle de l’église, la vie culturelle officielle et celle qui s’organisait clandestinement. La Résistance était là, et bien là, malgré tout le danger qu’elle courait à chaque instant.
Au-delà des actions qu’elle menait pour protéger les opposants au régime et diffuser une contre-propagande indispensable, il y avait également des groupes secrets permettant de suivre des cours (de Polonais, d’histoire, de géographie) en échappant à l’éducation telle qu’elle était régentée par la Gestapo.
De la liquidation du ghetto de Cracovie à la fin de la guerre
Les 13 et 14 mars 1943, 2000 Juifs vivant dans le ghetto de Cracovie sont massacrés, ceux qui peuvent travailler sont déportés dans le camp de Plaszow à proximité de la ville. Le musée Schindler met en scène cette étape dramatique de la guerre en Pologne. Les jeux d’enfant abandonnés sur le pavé, les cris gutturaux qui hurlent, en allemand, de sortir, plus vite. « Schneller ! Raus ! »

Puis c’est le camp de Plaszow… Une salle là encore impressionnante en termes de scénographie puisque cette fois-ci, on marche sur un sol caillouteux tandis que les murs reconstituent la carrière de pierre où travaillaient les prisonniers du camp. On découvre des barbelés et un engin similaire à ceux qui servaient à transporter les pierres de la carrière.

On redescend ensuite au rez-de-chaussée de l’usine par un escalier aux murs tapissés d’affiches de propagande. On découvre la reconstitution d’un salon de coiffure avec sa grille tarifaire, son bruit d’eau qui coule, ses conversations… Je ne parle pas polonais mais j’ai appris par la suite qu’elles évoquaient une tentative d’assassinat menée en juillet 1944 contre un haut-dirigeant SS.
On découvre les derniers mois de l’Occupation. La guerre touche à sa fin, les chars soviétiques arrivent à Cracovie et l’on se réfugie dans des abris anti-aériens. Toujours avec cette émotion poignante, servie par une scénographie admirable qui donne l’impression de vivre l’instant : on entend les bombes qui éclatent au-dessus de nos têtes, on sent les vibrations…

En décembre 1944, c’est le dernier Noël de la Pologne occupée, mis en scène dans les vitrines des magasins.
Le 18 janvier 1945, l’Armée rouge libère Cracovie. L’histoire pourrait s’arrêter là… et celle du musée Oskar Schindler s’arrête ici… mais un grand portrait de Staline rappelle qu’en réalité, cette « libération » a marqué le début d’un autre pan de l’histoire de la Pologne : le joug communiste, avec de multiples déportations en Sibérie.

On marche dans un couloir très sombre au sol mou et quelque peu instable, une belle figuration des perturbations de la guerre… Il débouche sur une pièce très lumineuse, avec des rouleaux qui tournent lentement.
Les murs, comme ces rouleaux, portent des témoignages… dédiés à tous ceux qui ont aidé les persécutés, par de petits ou de grands gestes, qui leur ont témoigné de la gratitude, leur ont insufflé le courage de vivre. Cette pièce, baptisée la « Room of Choices » (la « Salle des Choix »), est une invitation à la réflexion sur le poids de nos décisions. On peut découvrir de nombreux témoignages du peuple de Cracovie… qui nous accompagnent mentalement vers la sortie de l’usine.

Informations pratiques sur l’usine d’Oskar Schindler
Accès au musée Schindler
Le musée est situé au 4 rue Lipowa, en plein cœur de l’ancien ghetto de Cracovie. On peut y accéder très facilement en tramway en descendant à la station Plac Bohaterow Getta, il faut ensuite marcher 15 minutes environ (vers la gauche de la ligne de tram quand on vient du centre de Cracovie).
Les lignes 3, 19 ou 24 du tramway se rendent à cette station depuis le centre historique.
Le musée comporte un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite. Il possède aussi une boutique, je vous conseille l’achat du petit guide sur le musée (« Oskar Schindler’s Enamel Factory – Guidebook »).
Billets pour l’usine et horaires d’ouverture
Comme je le disais en début d’article, je vous conseille de réserver votre billet à l’avance, vous pouvez l’acheter en ligne ici ou sur le site MHK (« Schindler’s Factory – permanent exhibition – Individual visitors » pour des billets individuels).
Optez de préférence pour un horaire en tout début de journée. Un ticket coûte entre 7 et 9 euros pour un adulte.
Comme dans beaucoup de musées de Cracovie, l’admission à l’exposition permanente est gratuite le lundi (il est fortement conseillé de réserver car les horaires ainsi que le nombre de places restent limités, les réservations ouvrent deux semaines à l’avance).
Concernant les horaires d’ouverture, vous pouvez vérifier les horaires à jour ici mais à l’heure où j’écris, c’est ouvert :
- Le lundi de 10h à 14h ;
- Du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Le musée est fermé le premier mardi de chaque mois. La dernière entrée est possible 1h30 avant la fermeture.
Visites guidées du musée
Il existe des visites guidées consacrées à l’usine et à l’histoire de Schindler. Il y a d’abord des visites de l’usine seule :
- Cette visite guidée, proposée par l’agence Discover Cracow, d’une durée de 2h avec guide en français possible ;
- Cette visite pour groupe privé, proposée par l’agence Walking & Talking, d’une durée de 2h ou 4h selon la formule choisie. Elle peut être intéressante si vous voyagez en famille ou en petit groupe ;
- Cette visite proposée par SeeKrakow sur une durée de 2h, avec guide en anglais, ayant une excellente réputation.
Il y a aussi des visites thématiques un peu plus larges :
- Une visite combinant l’usine de Schindler, le quartier juif et l’ancien ghetto, proposée par l’agence Krakow Explorers, d’une durée de 5h avec guide en français ;
- Cette visite de l’usine de Schindler et du camp de concentration de Plaszow, par l’agence Hello Cracow, sur une durée de 4h à 4h30 (guide en anglais).
Pour terminer par quelques mots sur la durée de la visite, j’ai passé pour ma part environ 2h dans l’usine de Schindler, en faisant plein de photos et sans me presser.
C’est vraiment un très beau musée, que je vous recommande d’aller visiter si vous séjournez à Cracovie ! Si vous voulez plus d’informations sur la ville, je vous conseille la lecture de mon article complet sur les activités à faire à Cracovie et les bonnes adresses sur place… ou la lecture de ces idées d’excursions à faire depuis Cracovie !
L’usine de Schindler en 4 questions rapides
Où se trouve l’usine de Schindler ?
Elle se situe à Cracovie en Pologne, au 4 rue Lipowa.
Comment aller à l’usine Oskar Schindler ?
Par le tramway depuis le centre de Cracovie, en prenant les lignes 3, 19 ou 24 et en descendant à la station Plac Bohaterow Getta.
Quelle est la durée de visite de l’usine ?
Comptez 2h sur place environ.
Quels sont les horaires d’ouverture ?
Le musée est généralement ouvert le lundi de 10h à 14h et du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Hello ! Je suis en congé maternité jusqu'à l'été 2023. Pendant cette période, les commentaires sont fermés.
Bonjour, nous avons visité le musée hier et c’était la cohue.
Il y a beaucoup de groupes et comme c’est une visite avec marche En avant, on se bouscule car les espaces sont petits.
Aucune explication possible en français ce qui est un vrai regret pour nous car les explications en anglais sont difficiles à comprendre pour un public non bilingue.
Votre article est exhaustif et heureusement que je l’avais bien lu avant!
Merci beaucoup !
Bonjour Ingrid, si vous avez un smartphone, je vous conseille de télécharger l’app Google Traduction, il y a une fonctionnalité de traduction à partir d’une image. Vous photographiez simplement ce que vous voulez traduire, choisissez la langue et hop ! C’est très pratique pour traduire les menus de restaurant, les panneaux explicatifs et ce genre de chose quand vous ne parlez pas du tout les langues proposées.
Merci beaucoup pour cette superbe explication. Je n’étais pas très « emballée » par le fait d’aller voir ce musée, mais vos explications sur la scénographie m’ont convaincu.
J’espère que vous apprécierez ! C’est amusant mais pour ma part, je ne m’attendais pas du tout à ça en visitant, je pensais que ça allait uniquement parler de l’histoire de Schindler et la première salle (qui, en plus, n’est pas la plus immersive) m’a énormément déçue parce que je n’ai pas compris le rapport avec le sujet :) Jusqu’au moment où j’ai réalisé que le concept du musée était de se plonger dans la vie de l’époque… et là, on va de « bonne surprise en bonne surprise » d’un point de vue muséographique !
Bonjour Marlène,
J’ai déjà visité ce musée en 2016, nous étions 3. J’y retourne dans 10 jour et nous sommes 7 … Est-ce que l’entrée classique existe toujours ? Car je vois qu’ils ont mis un système de billets électronique …
Nous y allons le 07 Février au soir ou le 08 Février tôt le matin.
Merci de ton retour,
Eric
Bonjour Eric, sachant que le lieu est très prisé, je conseillerais vraiment de réserver à l’avance, surtout pour 7 personnes. Ça évite les déconvenues (temps d’attente long à l’arrivée ou créneaux de visite complets).
Ok.
Mais du coup ce n’est pas obligatoire ?
Tu connais les horaires d’ouvertures le Vendredi et le Samedi ?
Les horaires sont dispo ici (colonne de droite).
Bonjour Marlène,
je souhaiterais effectuer une visite guidée en français du musée d’Oskar Schindler à Cracovie.
D’avance merci pour ta réponse.
Bien cordialement.
Jérôme
Bonjour Jérôme, il existe cette visite guidée en français. Il suffit de choisir la bonne langue lors de la réservation, ça inclut un billet coupe-file pour accéder au musée et l’accompagnement par un guide.
Je te remercie pour ta réponse et ton lien.Une visite de la pharmacie de l’aigle est-elle possible aussi en Français ?
Merci.
Ce n’est pas le genre de musée qui se visite avec un guide, ce ne sont que 4 pièces et c’est un musée basé sur l’expérimentation (ouvrir des tiroirs pour découvrir des informations, décrocher le téléphone, etc) donc malheureusement, sans parler anglais/polonais ça me paraît compliqué.
Je te remercie.
Un énorme merci pour toutes ces informations précieuses qui permettent de visiter de manière encore plus intéressante les différents lieux de votre blog.
Merci beaucoup Méla d’avoir pris le temps de laisser un commentaire !
Bonjour,
ayant lu avec intérêt vos commentaires sur la visite de l’usine d’O Schindler, j’ai remarqué que pour les réservations, les billets sont à retirer rue Szewska (halle aux draps), ce qui suppose de les retirer bien avant le jour et l’heure de la réservation, et ceci n’est mentionné nulle part, qu’en pensez vous ? Avez vous été dans ce cas là ?
Bonjour Guy, normalement on peut retirer les billets sur place, c’est ce que j’avais fait pour ma part.
Je crois à vous lire que j’ai du mal m’y prendre, car j’ai fait une réservation sur le site « info mhk », alors que j’ai vu après coup que vous fournissiez des infos sur des visites guidées en association avec des entrées à certains musées pour lesquelles vraisemblablement les billets se retirent sur place.
Je vais tenter de les annuler.
En tout cas merci de votre prompte réponse.
Bonjour Marlène,merci pour vos très intéressants articles sur Cracovie.La basilique est splendide,le musée Schindler semble impressionnant,et je comprends combien il a pu vous bouleverser.Je rentre moi-même d’un petit séjour récemment à Rome.SI vous souhaitez des renseignements des bonnes adresses n’hésitez pas à m’en faire la demande.L’année dernière je me suis rendu à Budapest ainsi qu’à Zagreb.Et connais pas de destinations en France!Grégory
Je ne connais pas encore la Croatie mais ça a l’air sympa et assez « diversifié » (Zagreb vs. Dubrovnik par exemple) !
Bonsoir Marlène,
Je viens de découvrir votre blog et me suis empressée d’en lire tous les articles, tout du moins concernant Cracovie pour le moment, où je pars dans deux jours.
Je tenais dans un premier temps à vous remercier pour toutes les informations que vous nous communiquez au travers de récits précis et d’une plume d’écrivain.
Dans un second temps je souhaiterais quelques informations supplémentaires concernant les visites.
J’ai souhaité réserver en lignes des billets pour L’usine Schindler ainsi que pour Auschwitz (il y a déjà plus de deux mois pour ce dernier) et il se trouve que les billets ont tous été vendus puisqu’on ne peut plus réserver sur les jours souhaités. Je me pose donc une question. En venant tôt le matin sur ces lieux, avons-nous une chance d’obtenir des billets et de visiter les lieux ou cela signifie t-il que nous ne pouvons y accéder.
Pour Auschwitz par exemple, j’ai bien compris l’importance de la réservation et le fait que les flux soient gérés minutieusement en évitant trop d’affluence, mais vendent-ils tout de même des billets sur place ou sont-ils tous uniquement électroniques ? Avons-nous une infime chance ? De même pour le musée Scindler.
J’espère que vous pourrez m’éclairer car nous sommes inquiètes de ne pouvoir visiter ces lieux emplies d’Histoire.
Je vous remercie à nouveau, pour tous ces articles si prenants et par avance pour votre réponse :)
Bonjour Christelle, pour Auschwitz, si c’est complet en ligne ce sera complet sur place également. Comme je l’explique dans cet article, la seule solution en dernière minute est de passer par une agence de voyage locale qui dispose d’un quota d’entrées. Regardez l’article, je donne quelques pistes. Pour l’usine de Schindler, ça fonctionne aussi sur un principe de « quotas » avec un nombre de billets limité par jour. Je vous conseille de chercher là aussi un revendeur tiers (regardez cette visite par exemple) ou de tenter sur place via les bureaux de l’office du tourisme… mais c’est une visite très demandée donc les gens s’y prennent à l’avance.
Bonjour, votre article est magnifique, en vous lisant je me voyais déjà dans le musée très agréable sensation Merci :)
Merci à vous pour le message, j’espère que ce musée vous plaira !
Bonjour Marlène,
Tout d’abord je voulais te remercier pour la qualité de ton blog qui nous a permis de préparer sereinement notre escape cracovienne.
Concernant ce musée, j’ai essayé de France de réserver deux entrées, sans succès. Pourtant en février, c’est plutôt calme, mais le site officiel (ton lien) affichait résolument « complet » ou au mieux « une place » et encore, sur une seule tranche horaire. Idem pour les autres sites. Crotte.
Bref, nous avons suivi à la lettre l’astuce donnée par notre réceptionniste et qui a parfaitement fonctionné, donc je la partage : Se rendre à l’Apoteka et y acheter un billet « groupé » sans guide, pour les 3 sites. Nous avons pris notre temps pour cette première visite extrêmement émouvante, puis nous nous sommes rendus à l’usine où nous sommes arrivés vers 11h30. Dehors, la queue était immense (au moins 1 heure d’attente si ce n’est plus), mais grâce à notre « billet-groupé » déjà en main, nous avons doublé (coupe-file puisque billet déjà acheté) tout le monde et sommes entrés comme des fleurs. Temps d’attente, 45 seconde, le temps d’entrer dans le musée, musée bouleversant comme tu l’as si bien décrit.
Je ne sais pas si cette technique fonctionne toute l’année, mais en février, c’est clairement validé.
Merci encore pour tes billets et longue vie à ton blog :)
Hello Bridka, merci beaucoup pour ces astuces en plus, je suis sûre que ça rendra service à d’autres personnes !
Bonjour
Je voudrais réserver des billets pour l’usine Schindler pour le lundi 15 octobre et j’ai du mal à trouver l’adresse internet du musée
Je tombe que sur des sites De réservation et qui ont tous des infos différentes
Pouvez vous m’aider?
Merci pour votre aide
Bonjour Laurette, j’ai donné l’adresse dans l’article, il faut aller sur ce site et choisir « Schindler’s Factory – permanent exhibition – Individual visitors » pour un billet individuel.
Merci beaucoup
Bonjour Marlène,
Merci pour ton blog qui est vraiment génial !
Petite question pour la visite de l’usine de Schindler : as-tu pris un guide français pour la visite ? Y a-t-il des audioguides à disposition ?
Merci par avance pour ta réponse
Hello Margaux, il n’y avait pas d’audioguides lors de ma visite mais on peut faire des visites guidées (réservables via le même site que les visites classiques, le guide coûte environ 30€). Je suis bilingue donc je n’ai pas profité de cette option, j’ai simplement acheté un guide en anglais sur le musée pour enrichir un peu ma visite.
Bonjour Marlène,
merci pour ton formidable site, il est tellement intéressant et pertinent. Comme tu l’as conseillé, je viens de réserver mes 2 billets d’entrée pour l’exposition temporaire (c’est comme ça qu’ils nomment la visite sur le site pour l’usine d’Oskar Schindler). Cependant, à aucun moment ils ne demandent de payer en ligne. J’ai juste reçu un mail de confirmation. Est-ce que c’était comme ça pour toi aussi?
Je te remercie par avance pour ta réponse.
Bonjour Stéphanie, je n’ai pas retrouvé le billet dans mes mails mais il me semble que c’était précisé dessus que le paiement se faisait sur place. Si tu as reçu le billet à imprimer, à mon sens il n’y a pas de souci à se faire :)
Merci pour ta réponse. ça me rassure.
Bonjour Stéphanie.
J’ai besoin d’un petit conseil. J’ai également réservé mais je n’ai pas payé en ligne. Le Jour de la visite avez-vous donc fais la queue pour pouvoir régler? Ou êtes vous passez par le système « coupe-file ». Merci par avance
Hello Elodie, je me permets de répondre car j’ai eu des infos récentes de la part de voyageurs qui sont allés à Cracovie en avril 2019 : on paie bien sur place, au musée, quand on a réservé son ticket via le site officiel.
Merci beaucoup pour les informations Marlène !
J’ai tellement hâte de découvrir ce pays, et merci pour votre partage de vos voyages c’est génial.
Bonjour Marlène,
Toujours en préparation de mon voyage à Cracovie… Il y a une chose que je ne saisis pas trop, vous pourrez peut être m’aider… Si nous prenons la Kracow tourist card (transport+entrées musées) faut il réserver la visite à l’usine Schindler ? Car sur le site du musée, il n’y a pas l’option Kracow tourist card, donc il faut payer le ticket d’entrée… Cela signifie t il qu’a notre arrivée il faudra attendre que des places se libèrent pour pouvoir entrer ? Ne vaut il pas mieux acheter une carte de transports illimitée et d’acheter à part nos billets pour les musées , afin de gérer au mieux notre temps ?
Vous êtes devenue un peu ma « bible » pour l’organisation de ce voyage et je vous en remercie beaucoup, beaucoup !
Bonjour Valérie, la Krakow Card peut être intéressante pour un court séjour (72h max) selon ce qu’on fait sur plage. Je ne l’avais donc pas prise pour ma part car je restais plus longtemps. D’après leur site elle remplace le ticket d’entrée… donc pas besoin de réserver un ticket en plus. En revanche je ne sais pas comment ils gèrent la situation s’il y a trop de monde qui se présente en même temps !
Merci mille fois pour tout ce que vous apportez, c’est important à mes yeux,on gagne énormément de temps,les explications sont parfaites et si bien détaillées, vous nous donnez l envie, Belle continuation
Merci beaucoup pour le message, ça me fait très plaisir car c’est ce que j’essaie de faire : partager ma propre expérience tout en aidant d’autres personnes à la vivre à leur tour.
Votre article est vraiment intéressant et les photos très éloquentes de l’atmosphère que crée chaque salle! Je ne sais pas si j’irai un jour à Cracovie, mais si c’est le cas, ce musée est maintenant sur ma liste des choses à y visiter! Merci!
Bonjour Johanne, ce musée s’inscrit vraiment dans une « nouvelle approche » du musée, qui n’est plus seulement un lieu d’apprentissage mais aussi un lieu « d’expérience », où le visiteur n’est pas passif mais acteur (au moins en partie) de ce qu’on lui raconte. Je trouve ça très bien, on mémorise beaucoup mieux et on s’ennuie moins :)